Publié : 16 avril 2025 à 14h04 par Fabien Taccard-Blanchin

ProD2 - US.Montauban, M.Mathy : jouer « à 15 du début à la fin »

ProD2. Après avoir retrouvé le chemin de la victoire contre Dax, l’US Montauban s’apprête à jouer 3 rencontres consécutives de niveau phases finales pour cette fin de saison. Ça commence ce vendredi 18 avril (19h30) pour la 27e journée, à Angoulême qui s’était imposé à Sapiac. Avec l’espoir de ne plus prendre de carton rouge pour Maxime Mathy.

Max Mathy, de retour dans l'effectif de l'USM
Max Mathy, de retour dans l'effectif de l'USM
Crédit : FTB - TOTEM

 

La dernière victoire face à Dax n’était pas facile, mais vous y êtes arrivés ?

Oui c’était un match compliqué, encore une fois à cause de nous. C’est notre indiscipline qui nous a fait du mal. On a réussi à s’en sortir sur celui-là mais il faut vraiment que l’on se concentre la-dessus, ça peut nous jouer des tours et il ne faudrait pas que ça nous coûte la qualification.

 

A commencer par déplacement à Angoulême ?

Oui c’est un match ultra important, on est rentré dans le money time. Il n’y a plus à calculer ou compter. Il faut gagner tous les matches, on a les cartes entre nos mains, à nous de faire un gros match pour ramener le meilleur résultat possible.

 

L’an dernier vous aviez gagné à Soyaux, mais eux sont venus gagner à Sapiac cette saison. Y’a-t-il une revanche à prendre ?

Non tous les matches sont différents maintenant, entre ceux allers ou retours. Soyaux est une équipe dans le Top6, elle va jouer les phases finales, ça va être un gros match. À nous de nous envoyer et de respecter la stratégie mise en place et on fera les comptes à la fin du match.

 

Qu’est ce qu’il faudra pour gagner ?

De la discipline. Mais on le dit toutes les semaines. Il faut vraiment que l’on respecte ce que l’on dit. Que l’on joue à 15 du début à la fin, et après les coachs nous ont donné les clés pour faire le meilleur résultat possible à Soyaux.

 

Vous la craignez où cette équipe ?

Partout, s’ils sont là ce n’est pas par hasard. Il faudra que l’on fasse un vrai match complet à l’extérieur si on veut ramener un bon résultat.

 

En tout cas le moral est bon après le dernier résultat ?

Oui il l’a toujours été. Même quand on a connu des petits passages difficiles, on savait que on allait s’en sortir et briser ces spirales négatives. Le moral est bon, l’équipe est très enthousiaste pour la fin du championnat, il n’y a plus qu’à jouer, s’amuser et prendre du plaisir, en donner aux supporters et aller chercher ce qu’on veut.

 

Quel bilan tu tires à titre personnel depuis ton retour ?

Ç’a été dur. Parce qu’il y avait des mecs qui étaient en place, qui avaient fait toute une prépa physique, qui connaissaient les systèmes, les lancements de jeu. J’ai fait de mon côté, j’ai beaucoup travaillé, que ce soit physiquement ou sur les lancements. Pour être le meilleur possible quand on ferait appel à moi. Donc ç’a été une année assez compliquée, mais j’ai eu la chance d’avoir un staff qui me faisait confiance, qui me l’a dit plusieurs fois, qui m’a permis de jouer des matches. Même des matches importants à la maison, maintenant c’est à moi de leur rendre.

 

On espère toujours jouer un peu plus ?

Bien sûr on l’espère, après j’ai 32 ans, c’était une grosse blessure, j’ai beaucoup travaillé pour revenir donc forcément j’ai eu un petit moment où physiquement j’étais moins bien. Et puis il faut admettre que Simon Renda réalise une saison exceptionnelle. Donc c’est normal que ce soit lui qui joue.

 

32 ans c’est jeune quand on veut jouer encore ?

Bien sûr, mais j’en ai 18 dans ma tête ! (rires)