Une première soirée de violences au festival du théâtre de rue d’Aurillac

C’est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. L’arrestation musclée de ce jeune homme aux alentours de 23h proche de la place du Square n’aurait pas plu à certains témoins sur place, et rapidement, une groupe d’une cinquantaine d’individus rejoint la scène. C’est alors qu’en quelques minutes, tout s’embrase : les affrontements entre CRS et certains individus cagoulés, laisse place à des dégradations du mobilier urbain, comme les abribus, ou les bars installés à l’extérieur par les commerçants sur cette place centrale d’Aurillac. Des poubelles ont été renversées et incendiées et les pompiers ont dû intervenir pour éteindre plusieurs feu déclenchés autour de la place du square. Les CRS ont répliqué avec des charges et des gaz lacrymogènes. Selon un témoin, présent au marché du gravier, des festivaliers appeurés aurait rapidement quitté la scène de violences, parfois certains interrompus en plein spectacle.

Aucun blessé n’a été recensé à l’heure actuelle, et la préfecture a condamné les violences qui se sont déroulées cette nuit à Aurillac. Pour l'instant, aucune mesure n'a été prise ni par la préfecture, ni par la mairie.

En 2023 déjà, le tribunal d’Aurillac avait été envahi de personnes cagoulées en marge du festival, et d’une manifestation féministe en soutien à une femme interpellée pour avoir marché seins nus dans la ville. Le garde des Sceaux s'était déplacé dans la préfecture cantalienne pour constater des dégradations estimées à 250.000 euros.