L'école Saint-Jean de Maurs, primaire et maternelle, fermera à la rentrée prochaine

Les familles devront s'orienter vers l'enseignement public ou vers d'autres établissements privés comme Aurillac ou Figeac. Victime d'une baisse démographiqu, l'enseignement catholique devait rendre trois postes. A Maurs, la décision a du mal à passer. Le Diocèse aurait t-il pu intervenir ? « Non ! » répond l'évêque de Saint-Flour qui précise qu'il n'en a pas le droit.

Monseigneur Bruno Grua, évêque de Saint-Flour

3000 jeunes fréquentent l'enseignement catholique dans le Cantal. Des effectifs en baisse chaque année. Avec seulement un peu plus d'une trentaine d'élèves les problèmes financiers se sont accumulés à l'école de Maurs. L'école de Saint-Martin-Valmeroux et de Pleaux sont dans la même situation difficile mais elles ont échappé à la suppression d'une classe sur les deux qu'elles possèdent. C'est le comité Diocésain de l'Enseignement Catholique composé de représentants de parents, chef d'établissement, personnels qui a tranché. L'enseignement privé devait rendre trois postes. Le choix a été fait de ne pas handicapés des établissements déjà fragilisés.

Didier Ferry, directeur diocésain de l'enseignement catholique

Le déficit comptable pour l'école de Maurs se monterait à 50 000 euros selon le diocèse pour un budget de 250 000 euros. Quant à la déclaration d'Emmanuel Macron de ne pas fermer les écoles, elle ne concernerait que les établissements publics.

Crédit photo : Joelle Mège - Totem