Publié : 16 avril 2025 à 7h56 par Fanny Paul

"S'il faut bloquer des TGV, on va bloquer des TGV" : aprés les trains de la colère, Pascal Coste hausse le ton

Le président du département de la Corrèze a peu gouté le camouflet de la réunion au ministère des transports du mardi 15 avril.

TOTEM

La colère toujours à l’ordre du jour. Hier, mardi 15 avril, deux trains ont rallié Paris depuis Clermont et Cahors, des trains baptisés "Trains de la Colère", avec à leur bord des associations d’usagers, des élus et des acteurs économiques. Ils réclament des garanties quant à la rénovation annoncée des deux lignes, à savoir le POLT et le Clermont-Paris et la livraison de nouvelles rames.

Humiliation

Reçus dans l’après-midi par le directeur de cabinet du Ministère des Transports, les présidents des départements ont quitté la réunion suite à la publication d’un communiqué de Dominique Tabarot avant même le terme du rendez-vous. À l’image de Pascal Coste, le Président du département de la Corrèze, les élus dénoncent une humiliation et une promesse d’un bras de fer est lancée

Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à humilier les élus, les usagers, les entreprises et les 2 associations qui étaient présentes. Donc c'est bien sûr l'humiliation des élus, mais de toutes celles et ceux qui représentent ce territoire délaissé, 10 millions de de français qui utilisent ces lignes et qui sont aujourd'hui mépriséss par le ministre et par ce gouvernement. Donc nous on va changer de braquet. S'il faut bloquer des TGV, et bien, on va bloquer des TGV. Mais là je pense qu'ils nous poussent  dans un autre type d'action que les actions que nous avons fait jusqu'à aujourd'hui.

Dominique Tabarot le ministre s’est quant à lui, engagé « à long terme pour mettre en place des actions d’amélioration de la qualité de service ».