Les trains de la colère prennent la direction de Paris

La colère entre en gare ! À bord de ces deux trains, des associations d’usagers, des élus, des chefs d’entreprise, déterminés à défendre 2 lignes auparavant majeures mais devenues aujourd’hui, quelque peu désuètes, à savoir le POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) et le Paris-Clermont.

"Y'en a marre"

L’occasion, explique Jacques Farges de l’association urgence ligne POLT, de se faire entendre au plus grand nombre

On va marquer les esprits parce que y en a marre. Certains on dit qu'on nous traitait comme des sous-citoyens dans le Massif central. On va être les seuls à ne pas avoir de de LGV, de TGV, mais malgré cela, ce qu'on souhaite c'est avoir une desserte décente. Nos responsables économiques, ils demandent pas d'aller à Paris en 3h de Brive, mais ils demandent d'avoir une desserte décente. Si on met 3h40 de Brive, 2h40 de Limoges,  ça leur va très bien, ça leur suffit. Dans des conditions de sécurité et des conditions de régularité qui correspondent aux besoins de ce qu'attendent les décideurs et les usagers de de nos territoires.

Les trains partaient ce mardi matin de Cahors à 6h40, de Clermont-ferrand à 8h29. Parmi leurs doléances communes, la livraison attendue en 2023 puis 2 fois retardée, des rames Oxygène précise Jacques Farges

Nous demandons deux garanties : que le matériel qui est prévu arrive à la date fixée maintenant, c'est-à-dire début d'arrivée en 2026, pour des essais en ligne et une homologation du matériel. Et dès 2027 l'arrivée de tout le matériel pour remplacer l'ancien. La 2eme exigence, c'est qu'en attendant on mette les moyens pour avoir un entretien des machines et des voitures qui permettent d'assurer un service quotidien à la hauteur de ce que les gens sont en droit d'attendre.