Publié : 19 mai 2025 à 18h29 par Hélène Gosselin

Lozère. Le tribunal administratif rejette le recours de la coordination rurale contre l'élection de Christine Valentin à la tête de la chambre d'agriculture

Le syndicat continue de demander la démission de l'élue FDSEA, qui a remporté la présidence en février dernier

Les élections du bureau de la Chambre d'Agriculture font polémique
Les élections du bureau de la Chambre d'Agriculture font polémique
Crédit : Totem

Le tribunal administratif de Nîmes a rejeté le recours de la Coordination rurale de Lozère. En février dernier, l'élection des membres de la chambre d'agriculture penchait largement du côté de la Coordination rurale. Mais c'est Christine Valentin, de la FDSEA qui a remporté la présidence. Depuis la CR48 persiste à demander sa démission. Elle a également déposé un recours auprès du tribunal administratif de Nîmes pour faire annuler cette élection... trop tard répond le tribunal. La demande est intervenue plus de 5 jours après les résultats de l'élection des membres de la chambre d’agriculture. Le compte rendu de décision précise : "Les irrégularités qui auraient pu éventuellement entacher cette élection ne peuvent plus être invoquées à l’occasion du recours contre l’élection de la présidente et des membres du bureau."

Par ailleurs, la Coordination rurale 48 a également souligné que les soiété Sodiaal et Ovitest n'avaient pas leur siège en Lozère. Cet argument non plus n'a pas été retenu. Le tribunal estime que la condition d’éligibilité tenant à la situation géographique du siège social, dans le département, ne s’applique qu’aux sociétés d’intérêt collectif agricole reconnues comme organisation de producteurs. Cette condition n’est dès lors pas opposable aux autres sociétés coopératives agricoles, ni à leurs unions et fédérations. Dans ces conditions, le fait que « La coopération agricole Occitanie », de la société coopérative agricole Sodiaal Union et de la société coopérative agricole Ovitest, qui ne sont pas des sociétés d’intérêt collectif agricole, n'aient pas leur siègle social en Lozère, n’empêche pas ses représentants d’être éligibles.