Publié : 9h44 par FTB avec HG et SD
Colère paysanne : l’A75 bloquée en Lozère pour protester contre l’abattage des troupeaux
Depuis jeudi après-midi, l’A75 est paralysée en Lozère. Les agriculteurs, à l’appel de la Coordination Rurale, dénoncent la gestion de la Dermatose Nodulaire Contagieuse et les abattages massifs de bovins. Une colère qui ne faiblit pas ce vendredi matin.
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La tension monte sur l’A75 : les agriculteurs lozériens maintiennent leurs barrages et appellent à « grossir la révolte ». L’autoroute A75 est toujours coupée ce vendredi matin en Lozère. Le blocage, mis en place jeudi en fin d’après-midi, s’étend entre Aumont Aubrac et Mende. Des déviations ont été mises en place en amont des points de blocage, et plusieurs dizaines de camions ont été bloqués une partie de la nuit. Les agriculteurs les laissent passer au compte-goutte.
Si un appel à les rejoindre au niveau de l’échangeur du Buisson a été lancé, ils attendent surtout un rendez-vous entre la ministre de l’Agriculture Annie Genevard et les représentants nationaux des syndicats.
UNE COLÈRE ATTISÉE PAR LA SITUATION EN ARIÈGE
À l’origine de cette mobilisation : la colère des agriculteurs face à la gestion de la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) et aux abattages de troupeaux imposés pour enrayer la maladie.
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Le mouvement a pris de l’ampleur après l’intervention des forces de l’ordre dans une ferme ariégeoise, où plus de 200 bovins doivent être abattus. « On croirait un chant de guerre, des militaires de partout, c’est inimaginable », dénonce Gilles Estévenon, trésorier de la Coordination Rurale 48. Selon lui, la maladie « se soigne » et présente « un taux de mortalité inférieur à 5 % ». Les agriculteurs réclament l’arrêt des abattages systématiques et l’ouverture de la vaccination.
DES REVENDICATIONS CLAIRES
« On reste en place tant qu’on n’a pas de nouvelles de Madame la Ministre », insiste Gilles Estévenon. Les agriculteurs demandent que le protocole proposé ce jeudi 11 décembre soit revu. Ils affirment avoir rencontré le préfet « huit fois depuis juillet » sans avancée.
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La Région Occitanie a quant à elle, annoncé débloquer une aide d’urgence de 300 000 euros pour les éleveurs touchés par la DNC, mais la mesure ne suffit pas à calmer la colère.
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