En Lozère, les "raveurs" poursuivent la "teuf" en toute illégalité !

Le nombre de "teufers" ne cesse d'augmenter. Ils étaient 3 à 4 000 vendredi 11 juillet. 9 000 hier samedi. Ce dimanche ce sont 12 000 fêtards qui animent la rave party, installée sur la commune Mont Lozère et Goulet. Déclarée illégale par le Préfet, encadrée par les forces de sécurité, elle n'a pourtant jamais cessé de se développer.

Les services de sécurité en action

La gendarmerie tient pourtant les différents points d'accès. Elle a même reçu des renforts d'unités mobiles. Les gendarmes verbalisent chaque infraction constatée. 433 verbalisations ont été relevées, trois personnes ont été placées en garde à vue et un groupe électrogène a été saisi. La surveillance du site est aussi assurée par des drones. Les sapeurs pompiers sont également présents. Eux aussi ont reçu des renforts de d'autres départements. Des associations de Sécurité Civile, la Croix Rouge apportent également leur concours. Une trentaine d'interventions ont déjà été réalisées. La plus importante a eu lieu hier samedi. L'hélicoptère Dragon 48 a été engagé sur l'accident d'un camion de 7 tonnes aménagé. Il s'est renversé sur une piste, écrasant une des passagères qui a été tuée sur le coup. Une autre a été blessée à la cheville. Le conducteur est lui sorti indemne de l'accident. Ce dimanche une jeune femme de 20 ans a été victime d'un malaise. Il s'agissait vraisemblablement d'une overdose. Elle a été évacuée par l'hélicoptère Dragon 48, vers l'hôpital de Mende.

Rave party géante

Le teknival a donc attiré plusieurs miliers de fêtards. Des personnes originaires de Lozère, mais pour l'essentiel elles sont venues de beaucoup plus loin. Les "raveurs" sont arrivés de toute la France. Mais aussi de pays étrangers : Italie, Espagne, Portugal. Sur site, plusieurs barres de son, des jeux de lumière et une scénographie.

Les services de l'Etat auraient constaté quelques départs ce dimanche. La Préfecture de la Lozère rappelle encore qu'il est dangereux de participer à cet événement. Elle évalue les risques en termes d’accessibilité, de risques incendie, mais aussi sanitaire. Le Préfet Gilles Quénerhervé insiste sur le trouble à l’ordre public et le caractère illégal de cette rave-party. Il lance un nouvel appel à ne pas se rendre sur site.