Publié : 4 décembre 2025 à 8h23 par FTB avec SC
À Caylus, Virgocoop mise sur le chanvre pour bâtir l’avenir
La coopérative citoyenne Virgocoop franchit une nouvelle étape à Caylus : elle prépare l’ouverture d’Occibloc, une usine dédiée aux blocs chaux-chanvre pour la construction. Objectif : bâtir localement et durablement.
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Le chanvre, plante miracle pour l’environnement, s’invite désormais sur nos chantiers. À Caylus (Tarn-et-Garonne) la coopérative Virgocoop poursuit son ambition : créer une filière chanvre complète en Occitanie. Après avoir relancé la culture chez une centaine d’agriculteurs du Lot, du Tarn, de l’Aveyron et du Cantal, et ouvert en 2024 une chanvrière, elle prépare aujourd’hui une nouvelle étape avec Occibloc : une usine qui fabriquera des blocs chaux-chanvre pour le bâtiment.
UN MATÉRIAU LOCAL ET ÉCOLOGIQUE
Le chanvre est un véritable puits de carbone. Il ne nécessite ni traitement chimique ni irrigation importante et offre des débouchés variés. « Ce qu’on veut faire, c’est une usine de bloc. Vous voyez un parpaing, c’est du béton, du gravier… Nous, on va faire la même chose mais avec du chanvre et de la chaux » explique Johann Vacandare, directeur général de Virgocoop. Ces blocs biosourcés sont légers, isolants et très recherchés pour la rénovation et la construction neuve. L’usine vise une production de 480 000 blocs par an, pour desservir le Sud-Ouest et même une partie de l’Espagne.
DU CHAMP AU CHANTIER, UNE FILÈRE RÉGIONALE
Aujourd’hui, Virgocoop transforme déjà 500 tonnes de fibres par an dans son hangar de Caylus, destinées à la filature en Ariège pour être mélangées à de la laine lozérienne. L’usine produit aussi 800 tonnes de chènevotte, vendues aux magasins d’éco-construction. Avec Occibloc, la coopérative franchit un cap : « On tient à développer cette activité pour éviter de faire voyager ces matériaux sur de longues distances » souligne Dominique Burg, entrepreneur en bâtiment associé au projet.
Mais pour parvenir à ce projet, Virgocoop cherche du capital et le soutien des pouvoirs publics. « Une activité qui relie l’agriculture et l’industrie, c’est essentiel pour notre souveraineté », insiste Vincent Roberti, préfet du Tarn-et-Garonne. Ce développement pourrait créer une vingtaine d’emplois sur la commune.
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