Publié : 17 juin 2025 à 6h00 par Joëlle Mège
Un scanner dans un bus itinérant passera par le Cantal, la Haute-Loire, et le Puy-de-dôme
Le pneumobile, qui fait de la prévention des cancers des poumons et maladies respiratoires débute son périple sur la grande région dans le Puy de Dôme ce mardi 17 juin. Il passera en Haute-Loire et dans le Cantal.
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Lancé sur la région Auvergne Rhône-Alpes, le pneumobile est le tout premier camion de dépistage mobile des maladies respiratoires en France. Il arrive ce mardi 17 juin dans le Puy-de-Dôme. Il stationnera pendant 3 jours à Tauves puis se rendra à Billom, Thiers, Pontaumur, Combrailles.
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Ce camion itinérant, qui fait 36 tonnes et plus de 16 m de long, dispose d’un scanner. Il va permettre de prévenir notamment les cancers du poumon en zone rurale. L'initiative émane des Hospices civils de Lyon sous l’impulsion du professeur Sébastien Couraud, président du comité national des maladies respiratoires.
Sébastien Couraud :
C'est vraiment un point qui est important, les fumeurs et les anciens fumeurs, ne sont pas les personnes les plus enclins à se ruer vers le docteur. Et ce sont des gens qu'il faut parfois aller un peu chercher. Et c'est tout l'intérêt finalement des dispositifs qu'on appelle nous dans le jargon des dispositifs « d'aller vers », c'est-à-dire en fait un dispositif qui va permettre d'aller au plus près de la personne et de lui proposer finalement quelque chose d'assez simple dans la démarche, quasiment devant chez lui. L’objectif est finalement de toucher des gens qui ne viendraient pas spontanément sur les structures de santé, alors même qu'ils sont très à risque.
Le pneumobile passera par la Haute-Loire notamment à Monistrol-sur-Loire en octobre mais aussi sur le Cantal, à Ydes en Riom-es-Montagne en décembre. D’autres dates ne sont pas exclues.
Le pneumobile dispose de financement privés et publics avec le soutien de la région l’ARS, l’institut nationale contre le Cancer, et de l’Europe. Il y a 52 000 nouveaux cas de cancer du poumon détectés chaque année qui causent environ 33 000 décès par an.