Publié : 14 mai 2025 à 15h44 par Tiphaine Coulon
Une application gratuite pour détecter les substances nocives dans les produits du quotidien
C'est l'association UFC-Que choisir qui la met en place.
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L'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir lance l'application QuelProduit qui permet au consommateur de scanner les codes barres des produits alimentaires, cosmétiques et produits ménagers pour accéder à des informations sur leur composition et leur impact sur l'environnement. Dans le cadre de sa campagne #StopAuxSubstancesNocives, l'UFC va aussi mobiliser ses bénévoles pour "aller à la rencontre des consommateurs et consommatrices" dans quelque 80 villes de France, et les informer sur les "dangers des substances nocives" contenues dans les produits du quotidien.
Car "certains aliments industriels, détergents et cosmétiques contiennent des substances très allergisantes, potentiellement toxiques pour des fonctions de l'organisme ou soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens", explique l'association dans un communiqué. Parmi ces produits, l'UFC-Que choisir cite le Coca-Cola Zéro, l'Orangina sans sucre, les chewing-gums Wrigley’s Airwaves menthol et eucalyptus ou encore l'ambre solaire UV ski SPF 30 de Garnier et le lait solaire Monoï de Tahiti SPF 50 de Soleil des Iles, estimant qu'ils contiennent des substances potentiellement problématiques.
L'association souhaite "interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d'interdire les substances les plus préoccupantes", de "mettre en place une évaluation véritablement indépendante des composants alimentaires, cosmétiques et ménagers" et de rendre "enfin compréhensible" l'étiquetage. L'UFC veut aussi que l'affichage du Nutri-Score devienne obligatoire sur tous les produits alimentaires, "alors que 40 % des aliments, notamment les plus caloriques, ne l'indiquent toujours pas".
Son application gratuite QuelProduit permet, dit l'association, de vérifier la composition de plus de 370.000 produits alimentaires, cosmétiques et d’entretien, d'"identifier instantanément la présence des substances nocives" et de "découvrir des alternatives plus saines et responsables". Elle permet aussi de "signaler les produits problématiques pour renforcer la pression sur les industriels et les autorités", dit l'association de défense des consommateurs.
(Avec AFP)