Mort du pape François : "je ferai une prière pour lui" confie son cousin du Tarn-et-Garonne

Les obsèques du pape François auront lieu samedi en présence de personnalités politiques du monde entier. Ce matin le corps du souverain pontife a été transféré à la basilique Saint-Pierre pour être présenté aux fidèles. Un moment suivi de près par un cousin du pape installé à Vazérac dans le Tarn-et-Garonne.

Ce lien de parenté, Cecil Bergoglio et son épouse Irène l'ont découvert en 2013 lors de l'élection de Jorge Mario Bergoglio comme 266e pape de l'Eglise catholique :

"Une cousine a fait notre arbre généalogique. On a su qu'il faisait partie de la famille éloignée. Mon grand-père m'a toujours dit qu'avant de venir d'Italie en France une partie de sa famille était partie en Argentine."

"J'ai montré au garde suisse ma carte d'identité puisqu'on a le même nom"

Peu de temps après cette découverte, Cecil et Irène se rendent une première fois à Rome pour tenter de rencontrer ce cousin éloigné, en vain :

"On s'est rendu place Saint-Pierre pour les fêtes de Pâques. Il est passé à côté de nous pour la bénédiction mais il ne pouvait pas s'arrêter pour parler. Le lendemain, je me suis approché de ses appartements. J'ai rencontré le garde suisse et lui ai montré ma carte d'identité puisque je porte le même nom. Il m'a conseillé de laisser un courrier dans une boîte aux lettres. On a même essayé de le rencontrer via un épicier du quartier chez qui le pape avait l'habitude de venir boire le café tous les jours mais on devait repartir le lendemain."

Une invitation personnelle pour rencontrer le pape

Faute de pouvoir rencontrer personnellement son cousin, Cecil Bergoglio dépose cette lettre. Contre toute attente l’ancien agriculteur de Vazérac reçoit une invitation personnelle pour revenir au Vatican : 

"On a repris l'avion pour Rome. En réalité nous étions 500 personnes à avoir été invitées. On l'a une nouvelle fois aperçu mais on ne pouvait l'approcher et lui parler personnellement. Si j'avais pu lui adresser la parole, je lui aurais demandé s'il connaissait des membres de notre famille. On aurait pu se rapprocher davantage."

"C'était un bon pape"

Pour les obsèques du chef de l’église, l’ancien arboriculteur de 80 ans connu pour avoir créé Bergo Fruits à Bressols n’a pas prévu de faire le déplacement mais il aura une pensée pour ce lointain cousin :

"Il risque d'y avoir trop de monde avec tous ces chefs d'Etat. On va rester ici à Vazérac. Je ferai une prière pour lui. C'était un bon pape. Je n'ai pas vu spécialement de critiques le concernant."