Publié : 2 décembre 2025 à 11h15 par Fabien Taccard-Blanchin
Moissac : le procès de l’homme qui a jeté un œuf sur Jordan Bardella reporté à janvier
Le retraité de 74 ans qui a écrasé un œuf sur Jordan Bardella samedi à Moissac (Tarn-et-Garonne) devait être jugé ce mardi en comparution immédiate. Son procès a finalement été renvoyé au 9 janvier. En attendant, il reste libre mais sous contrôle judiciaire.
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L’affaire qui a agité le Tarn-et-Garonne ce week-end n’est pas encore close. Le septuagénaire qui a visé Jordan Bardella avec un œuf samedi 29 novembre à Moissac devait comparaître ce mardi matin devant le tribunal de Montauban. À sa demande, l’audience a été reportée au 9 janvier. Une décision « de droit », selon les avocats, qui lui permet de préparer sa défense après une garde à vue et un passage devant le juge des libertés.
DES EXCUSES ET UN GESTE « IDIOT »
En attendant, l’homme de 74 ans, retraité du secteur agricole et père de deux enfants dont l’un est lourdement handicapé, reste libre mais sous contrôle judiciaire. Il a interdiction d’entrer en contact avec Jordan Bardella et d’assister à une réunion du Rassemblement National.
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Dès son déferrement, l’auteur des faits a présenté ses excuses, qu’il a renouvelées à l’audience : « Je regrette et je m’excuse auprès de M. Bardella, c’est un geste idiot », a-t-il déclaré. Son avocate, Me Rachel Lheureux, parle d’un « geste symbolique » destiné à « éveiller les consciences », mais reconnaît que « ce n’était sans doute pas le meilleur moyen ».
UNE JUSTICE « PAS ASSEZ FERME »
Le procureur avait demandé un placement en détention provisoire, estimant qu’« un acte violent contre un représentant politique envoie un mauvais message ». Une demande non suivie par le tribunal, qui a préféré maintenir les mesures de sûreté, au regret de l’avocat montalbanais du président du RN, Me Charles Deluynes. « Ce n’est pas un message de fermeté » poursuit celui qui est enregistré au barreau de Montauban. « Ça renvoie une mauvaise image, ça ouvre une voie dangereuse. »
Les deux avocats ont en tous les cas, plaidé pour l’apaisement du débat autour de cette affaire. Un renvoi 6 semaines plus tard devrait y contribuer.
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