Publié : 10 juin 2025 à 11h49 par Tiphaine Coulon
MaPrimeRénov' redémarrera le 15 septembre
C'est la ministre des Comptes publics qui a évoqué cette date ce mardi 10 juin.
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Le dispositif d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' redémarrera le 15 septembre après une suspension cet été pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux, a indiqué ce mardi 10 juin la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Le président Emmanuel Macron avait exhorté samedi le gouvernement à "maintenir" le cap sur l'écologie, épinglant dans une interview à la presse quotidienne régionale les "incertitudes sur les dispositifs mis en place" après l'annonce de la suspension de MaPrimeRenov'.
Les propriétaires de logements pourront déposer leur dossier de demande d'aide "jusqu'à la fin du mois de juin", a expliqué la ministre, avant la suspension de MaPrimeRénov' prévue au 1er juillet. "En juillet, août et début septembre, nous allons faire une revue totale : tous les dossiers des honnêtes gens qui ont été déposés seront payés, tous les dossiers des fraudeurs seront exclus", a-t-elle expliqué, soulignant qu'il ne s'agissait pas d'"économies de bouts de chandelle". "Cela nous permettra au 15 septembre de rouvrir le guichet et d'allouer 100 % des fonds qui sont dans cette politique publique à l'usage des personnes honnêtes", a-t-elle précisé.
Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière la fermeture temporaire du guichet de dépôt des dossiers de demande d'aide MaPrimeRénov' pour les rénovations énergétiques globales et les travaux d'isolation et de remplacement de chaudière ponctuels. La ministre du Logement, Valérie Létard, avait également indiqué vouloir "changer les règles" du dispositif applicable, prévoyant alors sa réouverture "d'ici à la fin du mois de septembre".
Dimanche, le ministre de l'Economie, Eric Lombard, avait affirmé que l'écologie demeurait "une priorité absolue" pour le gouvernement et que la suspension de MaPrimeRénov' n'était pas motivée par des "arrière-pensées budgétaires". Le dispositif est doté d'un budget de 3,6 milliards d'euros et "si jamais la demande est supérieure, on adaptera", avait-il ajouté, soulignant par ailleurs qu'actuellement, "un dossier sur dix est un dossier frauduleux".
(Avec AFP)