La ville de Saint-Chély-d'Apcher recrute un garde-champêtre

Ils ne sont plus que quelques milliers. Pourtant à la fin des années 50, on en comptait pas moins de 30 000 en France. Le métier de garde-champêtre a tendance à revenir dans les communes rurales. C'est le cas à Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) où David a été recruté en remplacement d'un policier municipal qui est parti vers d'autres horizons. Nous avons demandé à Xavier, le chef de poste, ce qu'un garde-champêtre pouvait apporter à son équipe.

"La réflexion a été faite de savoir comment on pouvait encore une fois rendre de plus le service public plus accru. Et en fait, les recherches se sont tournées sur les compétences d'un garde champêtre parce qu'effectivement il aura tout un panel qui est commun avec le nôtre, mais il peut aller au-delà. En fait, on a un agent qui sera un agent de constatation mais également de recherche. Et ça c'est très intéressant par rapport à tout ce qui va être de l'ordre des nuisances liées à l'environnement, que ce soit des poubelles qui sont déversées à côté des containers, que ce soit des encombrants qui sont déversées sur les lieux publics au lieu d'être mis en déchetterie. Que ce soit des déchets dans nos milieux forestiers.... Tout ça, ce sont des nuisances qu'on a au quotidien." 

L'essentiel du travail de la police municipale consiste à veiller à la tranquillité publique, rappelle le chef de poste. Police de la route, assistance, intervention sur les violences et les nuisances sont au centre des activités du service. Pour David, c'est une nouvelle carrière, mais il a toujours rêvé de faire ce métier assez mal connu.

"On est un petit peu comme la police municipale. On a les mêmes prérogatives, plus d'autres choses plus basées sur l'environnement, pêche, chasse, insalubrité publique. Au niveau des forêts aussi, faire respecter tout ce qui est risque incendie, tout ce qui concerne la sécurité au niveau des chemins forestiers, ça va être beaucoup de pollution, d'abandon de déchets en pleine nature ou simplement à côté des conteneurs. C'est une pollution visuelle mais  qui peut aussi avoir des conséquences plus vastes. On a encore trouvé un bidon d'huile de vidange dans un ruisseau, donc il suffisait d'une crue pour que ça s'ouvre et que ça pollue sur plusieurs mètres, voire plusieurs kilomètres. Voilà, c'est très vaste notre métier..."