Publié : 19 juillet 2025 à 15h59 par Johan Gesrel
Il assassine un agriculteur pour une insulte vieille d'un an
Un agriculteur de 42 ans a été tué par balle mercredi 16 juillet sur son exploitation à Saint-Loup (Tarn-et-Garonne). L'auteur présumé, un homme de 25 ans a été interpellé et a reconnu les faits sur un motif obscur d'insulte proférée un an auparavant.
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Un terrible drame s'est déroulé ce mercredi 16 juillet dans le village de Saint-Loup près de Valence-d'Agen (Tarn-et-Garonne). Un agriculteur de 42 ans a été retrouvé mort en fin d'après-midi sur son exploitation par une amie qui s'inquiétait de ne pas avoir de ses nouvelles. L'homme présentait une blessure à la poitrine, signe d'un possible coup de fusil. L'autopsie pratiquée par les médecins de l'institut médico-légal de Toulouse sur le corps de la victime révèle une plaie thoracique due à un impact de chevrotine.
La section de recherche de Toulouse et la Brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin ont été chargés de l'enquête. Des témoins disent avoit aperçu le matin du drame un individu en train de pousser une mobylette avec une sacoche de fusil de chasse en bandoulière non loin de Saint-Loup. Le lendemain, le jeudi 17 juillet, un homme de 25 ans est interpellé dans les environs de Valence-d'Agen sans qu'on sache précisément le lieu exact. A son domicile, les gendarmes découvrent deux fusils et des chevrotines.
"Je vais aller le tuer avec un fusil de chasse"
Placé en garde à vue, le suspect a reconnu être l'auteur des faits, précise le procureur de la République Bruno Sauvage : "Les deux hommes se connaissaient sans qu'on sache s'ils étaient amis ou pas. Le suspect dit s'être souvenu d'un message téléphonique reçu un an auparavant où la victime lui aurait tenu des propos injurieux. C'est en repensant à ce message que le suspect a dit je vais aller le tuer avec un fusil de chasse. Au cours de sa garde à vue, le suspect a déclaré être schizophrène."
Le suspect a été mis en examen pour assassinat vendredi 18 juillet dans le courant de la soirée puis placé en détention provisoire à la maison d'arrêt Beausoleil de Montauban avant finalement d'être placé en hospitalisation sous contrainte à la demande d'un médecin psychiatre. Un juge d'instruction est désormais chargé de faire toute la lumière sur les circonstances précises de ce drame. "Des analyses balistiques doivent encore avoir lieu", indique le procureur Bruno Sauvage.