Publié : 26 octobre 2024 à 15h22 par Tiphaine Coulon
Comment adapter la France au réchauffement climatique ?
Une grande consultation nationale va être lancée.
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Des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et une facture qui s'alourdit : le Premier ministre Michel Barnier a annoncé ce vendredi 25 octobre le lancement d'une consultation nationale de deux mois pour parachever le nouveau plan d'adaptation de la France au réchauffement climatique. En déplacement dans le Rhône, pour rencontrer des victimes des inondations, il a présenté le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3).
Ce plan doit "mettre en cohérence tous les leviers de l'action gouvernementale", et "devra tenir compte de nos stratégies en termes de biodiversité, d'aires protégées, de zones humides, de la question de la santé liée à l'environnement ou encore des démarches engagées pour l'agriculture et pour la forêt avec les agriculteurs", a résumé Michel Barnier. Protection du patrimoine culturel du pays contre les inondations et la chaleur, conditions de travail, santé publique, fonctionnement des écoles, fonction publique, assurances, logements, prisons, communications électroniques, intelligence artificielle… : un vaste éventail des activités humaines est concerné.
Le plan soumis à la consultation publique est conçu à partir de l'hypothèse d'un réchauffement de 4 °C en France d'ici à la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle (contre 1,7 °C à ce stade). Il se base sur une trajectoire de réchauffement de référence pour l'adaptation au changement climatique à +2 °C en 2023, +2,7 °C en 2050 et +4 °C en 2100, sachant que chaque dixième de degré supplémentaire apporte son lot de catastrophes et canicules.
Il comprend 51 mesures autour de cinq grands axes : protéger les populations, assurer les risques, adapter les activités humaines, protéger les espaces naturels et culturels, mobiliser les forces vives autour de ce défi.
La première mesure annoncée ce vendredi consiste à augmenter de 75 millions d'euros en 2025 le fonds Barnier, crée en 1995 par l'actuel locataire de Matignon, alors ministre de l'Environnement, pour le porter à 300 millions. Ce fonds public permet aux collectivités territoriales, aux petites entreprises et aux particuliers de financer des travaux pour réduire la vulnérabilité de bâtiments exposés aux catastrophes naturelles.
(Avec AFP)
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