Publié : 29 octobre 2025 à 6h00 par La rédaction

Aurillac : de la viande locale au supermarché

Le partenariat entre le supermarché Leclerc et des agriculteurs installés près du magasin continue de se développer.

partenariat viande leclerc
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Crédit : Fanny Paul

Un partenariat entre un supermarché cantalien et des éleveurs, installés à moins de 40 km du magasin. Ces accords existent depuis plus de 20 ans entre le supermarché Leclerc d’Aurillac (Cantal) et des agriculteurs, mais il a été formalisé avec les lois Egalim, et continue de s’étendre.

Dans les rayons, de la viande qui vient d’Ytrac, Labesserette, Prunet, Laroquevieille ou encore Jou-sous-Monjou. Huit éleveurs fournissent le magasin. Ils sont trois à intégrer le dispositif cette année. C'est le cas de Jean-François Lac, de l’EARL de Laccarière à Ytrac, installé en vaches allaitantes salers croisées charolaises. Avec la crise sanitaire liée à la dermatose nodulaire contagieuse et l'interdiction temporaire de l’exportation des animaux, c’est rassurant pour lui de savoir qu'il vendra ses premières bêtes mi-février au supermarché.

Déjà, c'est une sécurité de vente. Les broutards aujourd'hui c'est chaud avec toutes les maladies qui nous tombent dessus ! On ne sait plus, on vend très bien tout l'automne et puis du jour au lendemain catastrophe. Moi, il me reste une vingtaine de broutards à vendre qui étaient prêts pour la semaine prochaine. Mais tout est flou, on ne sait rien.

Avec cette démarche, le magasin s'adapte à la demande qui augmente. Mais il y a aussi une volonté de soutenir les éleveurs, selon Nicolas Amat, le chef du rayon boucherie, charcuterie, traiteur.

La demande est importante, on évolue chaque année en terme d'abattage. Pour vous donner un ordre d'idée, en 2021, ça représentait entre 70 et 80 animaux abattus en direct. À date, on est à peu près 130 animaux prévus pour 2025 et on a besoin aussi de s'assurer l'avenir en connaissant le contexte aujourd'hui du monde agricole. C'est pour ça que nous, on a souhaité aussi intégrer trois nouveaux éleveurs.

Un éleveur ovin a d'ores et déjà été contacté pour intégrer le dispositif.