US Montauban, Q.Witt : « un match capital pour basculer dans du positif »

Il n’y a pas longtemps encore, l’USM se tournait vers le top 6. Mais comme tout va vite dans le rugby et notamment en ProD2, Montauban, 12^ème au classement, regarde désormais dans le rétroviseur pour ne pas se faire peur. Avec la réception à Sapiac ce vendredi 26 janvier, de Soyaux Angoulême, ancienne équipe de Quentin Witt, que lui et ses co-équipiers avaient battu à l’aller à Chanzy (26-31, le 27 septembre). Des Charentais qui verraient bien une revanche, eux qui sont à 4 points des Sapiacains au classement, et avant une semaine de trêve. Le regard de Quentin Witt, 3^ème ligne de l’US Montauban, sur cette rencontre.

SUR LA PROCHAINE RENCONTRE CE VENDREDI

C’est un match capital pour basculer dans du positif, retrouver le goût de la victoire en 2024. La dernière victoire remonte à Agen avant Noël donc on a à cœur de faire un gros match. Il faudra être vaillant, conquérant, être sûr de son rugby et pragmatique quand on aura des occasions de marque, il faudra les mettre au fond. Il ne faudra pas les laisser entrer dans une certaine forme d’euphorie et d’excitation, qui fait que ça pourrait nous nuire, un peu comme Grenoble a fait à la maison. Il y a un très gros match de rugby qui nous attends pour finir ce bloc et retrouver le chemin de la victoire.

SUR SOYAUX ANGOULÊME, PROCHAIN ADVERSAIRE

Les Angoumoisins étaient aussi sur un enchainement de défaites, ils avaient deux déplacements, là ils ont gagné à la maison un match difficile contre Colomiers. Il y a une semaine trêve la semaine prochaine, donc on sait qu’ils vont venir avec de très grosses intentions. Je connais très très bien cette équipe, les entraîneurs, l’état d’esprit, les dirigeants. Je connais déjà le discours qu’ils vont avoir pour venir ici, donc à nous d’être prêts à ça.

SUR LA GESTION DES TEMPS FORTS / TEMPS FAIBLES

Je ne pense pas que ce soit l’aspect physique. C’est plus l’aspect mental, collectif. Quand on commence à prendre des points, on se délite on n’est plus un collectif on n’est plus unis. En tout cas sur le match de Grenoble ça a été criant. A Brive, en deuxième mi-temps, on a pris beaucoup de point, on a pris des cartons on a été beaucoup pénalisé mais malgré tout on est resté unis, on n’a pas perdu le fil pour s’encourager. J’ai à cœur qu’on reproduise dans l’état d’esprit en tout cas, l’engagement qu’on a eu à Brive.