US MONTAUBAN, G.KESSLER : chaque match est une finale

Alors que la situation sportive de l’US Montauban ne s’est pas améliorée, avec une place de barragiste, un déplacement à Aix-en-Provence se profile pour l’USM ce vendredi (19h30, stade Maurice David). Le club de Sapiac compte sur le vent de fraicheur amené par de nouveaux joueurs, comme le joker médical Germán Kessler. L’Uruguayen de 29 ans (57 sélections) devrait faire partie du groupe pour cette 25^ème journée de ProD2, qui va tenter de faire un coup chez le 3^ème du championnat, et surtout stopper la série de 6 défaites consécutives.

SUR SON ARRIVER A MONTAUBAN ET LA SITUATION DU CLUB

Ça fait deux semaines que je suis là, je me sens déjà très bien à Montauban. J’attendais le moment pour jouer et pour pouvoir apporter quelque chose à l’équipe. Il faut au moins gagner des matches, gagner en confiance, petit à petit, de match en match et construire les 6 finales qu’il reste.

Ça travaille très bien. Depuis la semaine dernière où je m’entrainais jusqu’à aujourd’hui, ça travaille bien franchement. Il nous manque cette confiance pour marquer des essais, avancer. J’ai déjà été dans cette situation avant, je sais que c’est dur mais on ne peut pas baisser les bras. On doit toujours continuer et avoir l’envie de continuer.

Je suis descendu avec Angoulême, on a passé une année un peu dure comme ça. C’est pour ça que je sais que c’est dur. Mais on ne doit pas baisser les bras, continuer de travailler fort. Si ça travaille comme ça, je crois que ça va arriver et on va se maintenir.

SUR SON EXPERIENCE

J’ai envie de jouer, à Angoulême je ne jouais pas trop. Je voulais gagner des minutes. J’ai dit à PP (Lafond, ndlr) que c’est un très beau challenge pour moi. D’apporter de petites choses, qui vont faire du bien à l’équipe.

Je ne peux pas dire que je me suis adapté très vite, mais petit à petit, entrainement après entrainement, je commence à m’adapter. Mon français n’est pas très bon mais on commence à parler avec les mecs.

SUR LE MATCH FACE A PROVENCE

J’aime jouer sur un terrain synthétique, ça me plait. Je connais un peu le stade.

Pour moi les 6 matches qui restent ce sont des gros morceaux qui arrivent. De gros matches à attaquer. On ne peut pas lâcher un peu, on doit attaquer à fond. Chaque match est une finale, je le prends comme ça.