US Montauban, C. Coularis : « apporter cette insouciance »

Cette fois, l’US Montauban y est. Face à son destin, face à son dernier match. Ce sera au stade Jean Alric ce vendredi soir (17 mai, 21h), à Aurillac, un adversaire maintenu et qui n’a plus rien à jouer dans ce championnat, mais qui ne sera pas un hôte trop accueillant pour autant. La situation sportive de l’US Montauban est toujours la même, à savoir une 15^ème place de barragiste obtenue à l’issue de la 23^ème journée de championnat.

Si les hommes de Pierre Philippe Lafont ont regoûté à la victoire face à Mont de Marsan à Sapiac vendredi (10 mai, 26-24), la 3^ème seulement en 2024, il reste en position délicate. Mais ils ont la possibilité pour la première fois depuis la 25^ème journée, de gagner une place au classement. Il faut pour cela, bien évidemment gagner lors de cette 30^ème journée de ProD2, et espérer un mauvais résultat de Biarritz à Brive. Autrement, ce sera un match de barrage face à l’équipe finaliste de Nationale. Avant ce dernier, voire ces deux derniers matches, le jeune 3^ème ligne de l’USM Corentin Coularis reste confiant.

SUR LA RENCONTRE FACE À AURILLAC

Depuis 2 mois l’état des lieux il n’a pas bougé, il faut sauver le club on sait qu’on est dans la situation du maintien. Aurillac à domicile, on sait que c’est très solide. Y’a que Vannes et Aix qui sont allés gagner là-bas. Je pense qu’il va falloir qu’on sorte une grosse perf’, parce que ça va être compliqué, ça ne va pas être une petite paire de manches. On sait ce qu’on a à faire, on essaie de regarder vers l’avant, parce qu’aujourd’hui on a toujours notre destin entre nos mains. Si on gagne ce match, on sera dans une position favorable, que ce soit maintenus ou match de barrage.

J’ai connu une grosse année d’Aurillac où on bataillait (avec Bordeaux, ndlr) avec eux en championnat de France espoir. Et là je sais qu’il y a pas mal de mecs contre qui j’avais joués. Deux-trois notamment, Théo Cambon ou Mehdi Slamani. Donc j’ai à cœur d’aller là-bas et de faire mon match.

SUR L’ENERGIE AMENÉE PAR LES JEUNES

On s’est servi de cette énergie avec Kyky (Kylian Ringuet) Noa (Kanika), y’a aussi Simon (Renda) qui est arrivé en cours de saison, et Thomas (Bué) et Alexis (Bernadet). On essaie d’apporter cette insouciance au groupe. Ce bien vivre ensemble, mettre de la bonne humeur, et ça marche bien. On voit que depuis qu’on est dans la rotation, on essaie de s’amuser ensemble et ça marche.

Depuis un mois, un mois et demi on a le plaisir et l’honneur de pouvoir jouer ensemble. Donc on essaie de mettre nos qualités à profit. Ce qui est bien c’est qu’on a 3 profils différents. Que ce soit Kyky qui a un profil différent de moi, pareil avec Noa. Là ce qui est bien c’est qu’on peut jouer ensemble et on se complète. Parce qu’on n’a pas les mêmes qualités.

SUR SA RELATION AVEC TYRONE VIIGA

Tyrone m’a un peu pris sous son aile depuis le début de l’année. Du coup j’ai une relation un peu privilégiée avec lui. Il me donne des conseils pendant les entrainements ou pendant les matches, ça marche très bien. Après malheureusement on ne joue pas trop ensemble parce qu’on se supplée sur le poste. Mais on a une très bonne relation, on se donne beaucoup de conseils, même moi sur des trucs que je vois, j’essaie de lui dire. Nous les jeunes, on le voit comme le papa. C’est un mec qui met tout le temps la bonne humeur, même quand ça va mal. Quand il vient au club il a tout le temps le sourire, et on a besoin de ça. Il nous a manqué quand il n’était pas là quand il a eu la luxation (de l’épaule, ndlr). Parce qu’il apporte beaucoup d’onde positive et de bienveillance dans le groupe. Et ça nous fait du bien.