Publié : 16 novembre 2025 à 18h00 par La rédaction

Un nouveau métier pour combler le manque de dentistes ?

Une proposition de Raphaël Daubet, sénateur du Lot, permettrait d'accéder plus facilement aux cabinets dentaires.

TOTEM

Assistant en santé bucco-dentaire : cette nouvelle profession va-t-elle libérer l’accès aux soins dentaires ? Le chemin est encore long, néanmoins la proposition de loi portée par le sénateur lotois, Raphaël Daubet, vient d’être adoptée à l’unanimité. L’idée n’est pas nouvelle : cette profession existe déjà, souvent sous l’appellation d’hygiéniste, au Canada, en Belgique ou encore en Allemagne.

Et Raphaël Daubet, lui-même, chirurgien-dentiste de préciser : ce nouveau métier, de niveau bac+2, sera exercé sous la responsabilité du chirurgien-dentiste et une priorité à la formation sera donnée aux actuels assistants dentaires. L’objectif principal est donc de fluidifier la prise en charge. 

Des assistants qui sont en capacité de faire différents types de soins, des actes de prévention, c'est-à-dire des premiers contrôles, des actes d'imagerie, des actes aussi de suivi postopératoire, vous savez, après des extractions par exemple. Puis des actes de prévention de type détartrage ou surfaçage, tout un tas d'actes qui sont aujourd'hui assumés par les chirurgiens-dentistes. Il est aussi prévu que ces assistants en santé bucco-dentaire puissent aussi se déplacer en dehors du cabinet. Pour aller vers des structures collectives comme les écoles ou les maisons de retraite ou les établissements médico-sociaux, pour essayer de faire aussi de la prévention et de l'éducation à la santé bucco-dentaire.

La proposition de loi, appuyée par le Gouvernement selon le sénateur lotois, doit désormais être examinée par l’Assemblée nationale. Raphaël Daubet espère que cette nouvelle profession pourra être efficiente d'ici à deux ans. 

 

Le sénateur du Lot, Raphaël Daubet