31 mai 2023 à 11h17 par Stéphane Jacquemin

Stupéfiants : une opération ciblée a eu lieu mardi soir à Brive.

Une trentaine de policiers sont intervenus sur des points de deal ciblés dans les quartiers de Tujac et de Gaubre.

Contrôle de la Police Nationale sur un point de deal dans le quartier de Gaubre, à Brive.
Contrôle de la Police Nationale sur un point de deal dans le quartier de Gaubre, à Brive.
Crédit : Stéphane Jacquemin

Ce mardi vers 19h, une , une opération ciblée de la police nationale a eu lieu sur plusieurs points de deal dans les quartiers de Gaubre et de Tujac. L’opération a été menée sous réquisition du Procureur de la République, en présence du Préfet et du sous Préfet.

En civil, en uniforme, ils sont une trentaine de policiers, des effectifs de la police municipale sont également présents et des chiens cynophiles de la DDSP de la Haute Vienne accompagnent l’opération.

 

« C’est pas du tout dans l’intention de stigmatiser un quartier » explique le Directeur départemental de la Sécurité publique de la Corrèze et commissaire divisionnaire, William Lliso.

 

« Ces opérations répondent à des volontés d’opérations coup de poing parce qu’on a ponctuellement identifié un point de deal qui, demain peut être à 500 m de là, dans un autre quartier... »

 

A Gaubre, le point de deal est identifié comme un lieu de revente de cocaïne : 20 grammes conditionnés pour la vente en pochons sont trouvés. 2 g de résine de cannabis seront également découverts sur un autre point de deal. Aucune interpellation n’a été réalisée.

 

« Nous menons au quotidien des opérations. Depuis le début de l’année, il y a en eu 49 2kg de stupéfiants ont été saisis, majoritairement du cannabis, mais aussi de la cocaïne qui se développe en particulier sur les bassins de Brive et de Tulle », explique le Préfet de la Corrèze, Étienne Desplanques.

 

Le phénomène d’Uber Shit existe en Corrèze

 

Au delà des points de deal « traditionnels », les ventes sur Internet s’organisent.

« Un phénomène nommé Uber Shit où les personnes se font livrer des stupéfiants à domicile » explique la Procureure de la République, Emilie Abrantès.

 

« Récemment, on a présenté un jeune homme qui « travaillait », il expliquait avoir répondu à une offre d’emploi pour livrer des stupéfiants pendant plusieurs semaines ».

 

Un système économique parallèle mais développé que les services de l’État entendent aujourd’hui endiguer.

Des contrôles routiers ont conclu cette opération, aucune conduite sous stupéfiants n’a été détectée, en revanche 2 défauts d’assurance sur des véhicules contrôlés ont été relevés.