Publié : 4 mars 2025 à 6h34 par Fanny Paul

Sans surprise, Patrick Escure réélu président de la chambre d’agriculture du Cantal

Le vote a eu lieu hier lundi 3 mars 2025 à huis clos à la chambre d'agriculture du Cantal.

Nouvelle chambre agriculture du Cantal 2025
Le nouveau bureau de la chambre d'agriculture du Cantal 2025
Crédit : Page Facebook : Chambre agriculture du Cantal

Sans surprise, Patrick Escure, 63 ans, a été réélu hier président de la chambre d’agriculture du Cantal. Un 3eme mandat pour la FDSEA/ JA, et pour le producteur de lait et de viande bovine installé à Arnac.

Défendre le dossier de l’élevage sera un des enjeux majeurs de la nouvelle mandature avec l’installation, la modernisation de la chambre avec ses 10 antennes de proximité, et l’accompagnement de tous les projets.

Deux motions ont été votées à l'unanimité aujourd'hui, ce qui est pour nous extrêmement encourageant parce que sur les enjeux principaux et primordiaux du département, nous sommes unanimes. Donc c'est bien ça qui est le plus important à l'issue d'une campagne électorale.

La première motion a été votée par rapport à la réduction du tarif de rachat d'électricité pour des panneaux photovoltaïques sur les toits. La deuxième concernait un projet de photovoltaïque ancienne formule sur les terres, et tous ont voté contre.

Elevage

La Chambre comporte également 1 élu confédération Paysanne et 3 élus de la Coordination Rurale. Ils n’ont pas souhaité siéger à la commission des finances a indiqué le président. Ils ont choisi pour l’heure la commission " Elevage" et celle du " Développement ". Patrick Escure ne prendra donc pas sa retraite dans les 6 prochaines années. Défendre le dossier de l’élevage sera un des enjeux majeurs de la nouvelle mandature.

L'élevage se réduit en France à mesure que des éleveurs arrêtent et passent en production végétale. On le voit dans de nombreux départements avec aussi les difficultés que ça amène sur ces exploitations. Et pour parler de l'élevage à Paris, à Lyon, à Bruxelles, les responsables seront de moins en moins nombreux et le département du Cantal a une responsabilité. C'est important que demain, il y ait encore des responsables qui soient en mesure de défendre l'élevage. Et ces responsables doivent être encouragés et accompagnés pour pouvoir le faire.