Publié : 15 novembre 2025 à 18h26 par Tiphaine Coulon
Rodez : le salon du chocolat attire les gourmands
Entre hausse des prix et nouvelles tendances, les chocolatiers tentent de trouver l'équilibre.
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Fourré à la pistache, de couleur rose ou aux multiples saveurs… Le chocolat évolue, bien loin des simples tablettes que l’on peut acheter en supermarché. Mais comment proposer de nouveaux produits quand le prix des matières premières a explosé et que de nombreux consommateurs doivent se serrer la ceinture ? C’est ce que la rédaction de Totem a cherché à savoir dans les allées du salon du chocolat, qui se tient ce samedi 15 et ce dimanche 16 novembre à Rodez (Aveyron).
Tiffany est une habituée du salon du chocolat. Elle y vient chaque année, à la recherche de nouveautés. "Moi, j'aime beaucoup les choses qui changent, comme le chocolat blond qui est, je crois, un peu caramélisé. Je suis venue déjà l'an dernier, il y avait une pâte à tartiner avec du sucre pétillant à l'intérieur", confie la jeune femme.
Mais le salon de Rodez n’est pas forcément le meilleur endroit pour cela. Ici les exposants s’attachent surtout aux fondamentaux. Comme Christine Lenen, qui fabrique du caramel au beurre salé. "Ça rappelle l'enfance, ça rappelle la grand-mère, ça rappelle l'école. Cela ne bouge pas, les gens, c'est ce qu'ils attendent. C'est ce qu'ils veulent, retrouver leurs sensations".
Dans son secteur, les prix sont stables, après avoir fortement augmenté au moment de la crise sanitaire du covid. Ce qui n’est pas le cas de Stéphane Bronzino, venu d’Alès avec ses oursons à la guimauve.
Il y a quatre ans, j'ai acheté le kilo de fèves de cacao entre 7 et 8 € le kilo. Aujourd'hui, il est passé à 46 euros. Mais on a augmenté que de 0,50 € la boîte de 10 oursons. On avait des très belles marges il y a quatre ou cinq ans. Il faut être aussi honnête avec ses clients et réduire nos marges. Miser aussi sur la quantité, sur le volume.
Gaëlle Fize, installée à Gaillac d’Aveyron, est aussi impactée par le changement climatique.
L'Ouganda 80 %, il y en a plus assez. Surtout que c'est en bio donc c'est plus compliqué quand on met pas de traitement pesticides. Les récoltes ont été catastrophiques et je n'en trouve plus.
Pour le moment, ces professionnels estiment que si leurs clients font attention à leur budget le reste de l’année, Noël reste une période privilégiée.
Le salon du chocolat se tient ce samedi 15 et ce dimanche 16 novembre à la salle des fêtes de Rodez. Il faut compter 3 euros l'entrée.
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