Publié : 8 septembre 2025 à 21h23 par Johan Gesrel
Pot de départ de François Bayrou : un avant-goût du 10 septembre à Montauban
Une petite centaine de personnes se sont réunies ce lundi 8 septembre en début de soirée près de la préfecture de Montauban (Tarn-et-Garonne) après l'annonce du résultat du vote de confiance faisant chuter le gouvernement Bayrou.
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Comme attendu, le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement ont été renversés ce lundi 8 septembre par l’Assemblée Nationale. Au total 364 députés ont voté contre la confiance accordée au chef du gouvernement, 194 pour. Sans surprise, la députée du Rassemblement National du Tarn-et-Garonne Marine Hamelet a voté contre. Première réaction à la chute du gouvernement Bayrou dans la rue avec ces apéros organisés un peu partout sur le territoire.
"Le début d'autre chose ? "
A Montauban (Tarn-et-Garonne), ils étaient une petite centaine à se réunir devant la préfecture. Des militants de partis de gauches et des militants syndicaux de la CGT et de Force Ouvrière étaient présents sans afficher de banderole tout comme des Gilets Jaunes. Une poussette remplie de jus de fruit et de chips en guise de bar mobile Marie passe entre les manifestants pour partager le "pot de départ" :
"C'est le début d'autre chose, de nouveaux espoirs peut-être ? Une mobilisation ? C'est beau quand les gens se bougent pour leurs droits pour le bien commun."
Il porte le même prénom que le Premier ministre, François, "militant et citoyen", voit dans ce vote de confiance une page qui se tourne :
"Ça suffit d'avoir des gouvernements qui gouvernement contre leur peuple. Qu'on arrête de prélever les plus pauvres et les malades pour donner de l'argent aux miliardaires. Qu'on arrête de dérembourser les handicapés. Il faut passer à autre chose. "
"Maintenant qu'on a eu Bayrou, il faut qu'on ait Macron"
Jean-Vincent, retraité, lui voit plus loin et se projète sur l'après :
"Maintenant qu'on a eu Bayrou, il faut qu'on ait Macron car si on ne fait pas tomber Macron on ne résoudra rien. Surtout avec ces institutions où on élit un gars pendant cinq ans et il fait ce qu'il veut comme augmenter le budget des armées pour faire la guerre et réduire le budget de la santé."
Beaucoup de personnes rencontrées ont participé aux assemblées générales en vue des blocages de ce mercredi 10 septembre. Ce pot de départ était une sorte d’avant-goût du mouvement qui promet des rassemblements sur des ronds-points ou près des gare.
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