21 septembre 2023 à 17h36 par Tiphaine Coulon

Occitanie : mobilisation générale pour les abeilles

Le dispositif Omaa cherche à aider les apiculteurs tout en affinant les connaissances sur les abeilles de la région Occitanie.

Présentation du dispositif Omaa à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).
Présentation du dispositif Omaa à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).
Crédit : Tiphaine Coulon / TOTEM

Rendez-vous au rucher-école la santé de l'abeille à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) ce jeudi 21 septembre. C'est là que le dispositif Omaa, lancé en mai 2023, a été présenté. Omaa, pour observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère.  

Aider et apprendre

Le but, c’est de faire intervenir des techniciens et des vétérinaires dès qu’un apiculteur constate un problème dans ses ruches. Karine Saget est vétérinaire et coordonne le dispositif (entièrement gratuit) dans la région. 

Pour les apiculteurs, l'intérêt, c'est déjà de répondre à leur inquiétude. Parce que quand il y a un problème sanitaire sur sa colonie, on se pose plein de questions et on se demande comment on peut résoudre le problème. Mais l'intérêt, c'est aussi d'alimenter une base de données qui va permettre de répondre à la filière et de comprendre pourquoi les abeilles sont en danger. Plus on a de déclarations, plus on peut alimenter cette base de données de façon anonyme et plus on pourra comprendre pourquoi on a ces affaiblissements de colonie d'abeilles.

L’Occitanie est la première région apicole de France, avec 7.500 apiculteurs et plus de 300.000 colonies d’abeilles

Faire passer des messages

Le dispositif permettra aussi de faire passer des messages d’alerte. " Si par exemple, à un endroit, il a plu pendant 15 jours et si on s'est rendu compte qu'il y avait de la famine. On peut émettre une alerte en disant aux apiculteurs du coin de faire attention, d'aller vérifier et d'aller nourrir si besoin", explique Karine Saget. Elle cite aussi des alertes aux frelons ou des alertes sur la qualité des cires, avec des lots défectueux qui ne devraient pas être utilisés. 

Pour contacter l’observatoire, il existe un numéro unique, le 05 31 60 91 91