Publié : 18 août 2025 à 17h40 par Fabien Taccard-Blanchin
Noisette du Tarn-et-Garonne : une semaine plus tôt, comme en 2003
La récolte de la noisette a débuté plus tôt cette année dans le Tarn-et-Garonne, comme en 2003, à cause de la chaleur. Si la quantité devrait être au rendez-vous, des inquiétudes demeurent à cause de la présence de la punaise diabolique.
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La récolte de noisette a débuté ce lundi 18 aout dans le Tarn-et-Garonne, en avance, selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier. « On a une semaine d’avance, comme les autres cultures cette année. On a débuté la récolte des variétés précoces ce lundi » précise celui qui est aussi président de la coopérative Unicoque. « On a déjà vu ça dans le département, notamment en 2003, année de canicule ».
Une récolte précoce essentiellement due aux différents épisodes de chaleur du printemps, du mois de juin, qui ont accéléré les cycles. Mais aussi à celui que connait la France sur ce mois d’aout, et notamment les fortes chaleurs de ces derniers jours, qui accélèrent les chutes de noisettes.
UNE SEMAINE D'AVANCE, COMME EN LORS DE LA CANICULE DE 2003
Concernant la quantité, le cru 2025 s’annonce bien meilleur que celui de l’année précédente : « ça ne peut être que mieux vu que l’an dernier c’était la grande catastrophe, on n’a récolté que la moitié du potentiel ». La coopérative, présente dans 71 départements en France, table sur 10.000 voire 12.000 tonnes cette année, soit le potentiel de 2023. Notamment grâce aux productions dans d’autres départements ayant moins souffert de la chaleur. Dans le Tarn-et-Garonne, les prévisions restent moyennes prévient Thierry Descazeaux « une année moyen-plus, très légèrement au-dessus des 2 tonnes/hectares. On a eu vu mieux par le passé ».
Mais au-delà de la chaleur, l’inquiétude se porte cette année sur un ravageur : la punaise diabolique. « Nos craintes sont toujours sur la punaise diabolique. Cette année, il y a eu beaucoup d’émergence de l’insecte, avec 3 semaines d’avance, dès début mai. Aujourd’hui, on en capture encore dans les pièges ».
LA PUNAISE DIABOLIQUE, ENNEMI N°1 DEVANT LA CHALEUR
Cette espèce invasive, présente depuis 10 ans en France, arrive d’Italie. Malheureusement quand on la voit, il est trop tard pour agir « nos collègues italiens nous en avaient informé. Tout le problème de cet insecte, c’est qu’une femelle arrive à faire 4 générations. Et ça peut donner jusqu’à 8.000 individus si on ne s’en occupe pas. Elle fait d’énormes dégâts sur la noisette, elle en est très friande. Et aujourd’hui nous n’avons pas d’armes phytosanitaires pour suffisamment efficace pour la traiter » déplore Thierry Descazeaux.
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