2 mai 2023 à 19h27 par Tiphaine Coulon

Maurs : l'enquête sur la foire aux chevaux classée sans suite

Une enquête avait été ouverte en décembre suite à une vidéo de la fondation Bardot. L'affaire vient d'être classée sans suite.

capture d'écran vidéo Fondation Brigitte Bardot
capture d'écran vidéo Fondation Brigitte Bardot
Crédit : capture d'écran vidéo Fondation Brigitte Bardot

L'enquête sur la foire aux chevaux de Maurs (Cantal) ouverte à la suite de la diffusion dans les médias d'une vidéo de la Fondation Brigitte Bardot (FBB) a été classée sans suite le 28 avril, a annoncé le parquet d'Aurillac.

Cette enquête, diligentée par la brigade de gendarmerie de Maurs, a conduit à l'audition "d’une pluralité de personnes ayant organisé ou participé à l'organisation de cette foire, ainsi qu’à l'audition des agents des services chargés du contrôle de la foire", souligne le procureur de la République d'Aurillac Paolo Giambiasi.

"Entendus, ces personnes ont expliqué n'avoir pas constaté de maltraitance d’animaux sur les lieux", a précisé le procureur. 

Certains des professionnels entendus ont également indiqué que "l’état de maigreur de certains équidés pouvait résulter de l’âge des animaux en question, qui entraîne une fonte musculaire, et pas nécessairement de maltraitances".

 Enfin selon lui, un déplacement des enquêteurs et des vérifications réalisées sur les lieux de la foire "ont conduit les enquêteurs à conclure qu’il n’était pas possible de confirmer ou d'infirmer le fait que l’ensemble des vidéos aient été tournées sur les lieux de la foire et lors de celle-ci".

 Le parquet d'Aurillac avait ouvert le 8 décembre une enquête préliminaire sur cette foire aux chevaux à la suite de la diffusion d'une vidéo de la FBB qui dénonçait des "sévices graves" infligés aux animaux.

 Dans la vidéo, on voyait des chevaux entassés dans des paddocks étroits, en panique, certains tentant de s'échapper en sautant les barrières. Ceux qui refusaient d'embarquer dans les camions étaient frappés. Des chevaux présentaient des plaies ouvertes aux membres ou à la tête. 

 En dénonçant "la souffrance subie par ces animaux", la FBB souhaitait "alerter sur le sort réservé à de trop nombreux équidés encore élevés pour être abattus et consommés et appeler le gouvernement à mettre un terme à ces foires immorales et irresponsables".

(avec AFP)