Publié : 11h31 par La rédaction

Le Massif central, refuge écologique pour demain ?

Face aux sécheresses, aux canicules et à la montée des eaux, où vivrons-nous demain ? Une étude du Mouvement Post-Urbain apporte un éclairage inédit : le Massif Central figure en tête des territoires français les plus adaptés pour affronter les crises écologiques.

TOTEM

 

Les crises écologiques s’accélèrent. Une carte inédite du Mouvement post-urbain identifie sept zones favorables à l’habitat écologique. Parmi elles, le Massif Central se distingue par ses atouts naturels et économiques.
 

Pourquoi quitter les métropoles ?

Selon Guillaume Faburel, géographe à l’Université Lyon 2, "les grandes villes deviennent écologiquement insoutenables et humainement invivables". Les 100 premières villes françaises n’ont que trois jours d’autonomie alimentaire. La solution ? Miser sur des zones rurales capables d’assurer une autonomie locale.
 

Quels critères pour choisir ces zones ?

L’étude a croisé 30 critères répartis en trois catégories :
  • Conditions environnementales : chaleur, précipitations, qualité des eaux
  • Capacité de production : agriculture, bois, élevage
  • Accessibilité et coût des terres
Résultat : sept zones prioritaires, dont le Massif Central, grâce à son altitude, sa fraîcheur, ses ressources en bois et ses pâturages. Seul point noir : la disponibilité en eau.
 

Quels défis pour s’installer ?

S’installer dans ces territoires implique des choix :
  • Polyactivité et métiers de la terre
  • Réduction des déplacements
  • Implication dans la vie locale
"L’autonomie n’est pas l’autarcie", insiste Guillaume Faburel. "Il s’agit de choisir ses dépendances et de repenser nos services publics, car dans 30 ou 40 ans, l’État n’aura plus les moyens de les maintenir".
 
L'entretien avec Guillaume Faburel est à retrouver en podcast ici.