24 juin 2024 à 19h41 par Stéphane Jacquemin

« Le loup c’est non ! » : la FDSEA de la Corrèze veut des réponses rapides

La réponse de la FDSEA et des JA est claire. Au lendemain de l’officialisation par la Préfecture du probable retour du loup en Corrèze et de 4 attaques de troupeaux sur le plateau de Millevaches, le syndicat agricole appelle le Préfet à « autoriser sans plus attendre le tir par les louvetiers afin que les troupeaux soient protégés ».

Des brebis attaquées par le loup en Aveyron

 

Face au retour du loup, FDSEA et JA appellent le Préfet de la Corrèze a autoriser sans plus attendre, le tir par les louvetiers.

Les 2 syndicats agricoles veulent une réponse la plus rapide possible et ils ne comptent pas patienter jusqu'au 12 juillet, date de la tenue d’une cellule loup en Préfecture.

« On ne va pas attendre le 12 juillet pour demander des tirs » explique Emmanuel Lissajoux, le président de la FDSEA de la Corrèze

 

« On veut aujourd’hui que le Préfet prenne ses responsabilités tout comme il l’a fait l’année dernière. Pour nous il n’y a pas d’autres alternatives puisque les mesures de protection qui sont mises en place (des clôtures ou des chiens type Patous ou Kangals) ne sont pas efficaces, le loup attaque quand même ».

 

Officiellement, la riposte des louvetiers est conditionnée à l’installation de moyens de protection, mais pour le Président de la FDSEA, cette riposte doit se généraliser : « C’est vrai que c’est la réglementation mais pour nous il faut des tirs par les louvetiers directement pour protéger les troupeaux, mesures de protection ou pas ».

« Il faut que les éleveurs puissent protéger leur troupeau et puissent vivre confortablement sans avoir ce stress de trouver le matin des brebis égorgées, agonisantes » ajoute Emmanuel Lissajoux.