3 mai 2023 à 6h00 par Stéphane Jacquemin

Le film a été tourné en Corrèze… « Pour l’honneur » sort en salle aujourd’hui.

Réalisé par Philippe Guillard et avec Olivier Marchal, Mathieu Madénian et Olivia Bonamy, « Pour l’Honneur » raconte l’histoire d’un petit village qui accueille des demandeurs d’asiles avec en toile de fond le rugby comme facteur d’intégration.

Pour l'Honneur
Pour l'Honneur
Crédit : Stéphane Jacquemin

« Pour l’Honneur » a été tourné l’été dernier en Corrèze, à Meymac, Brive ou encore Dampniat. Un choix soufflé à l’oreille du réalisateur par Simon Gilham, membre du directoire de Vivendi et président du CA Brive.

 

« Simon m’a dit : va en Corrèze, voir comment ça se passe ! Si jamais ça te plaît artistiquement, moi je ferai tout pour que tu sois confortablement installé pour faire un joli film » explique Philippe Guillard.

Et donc la Corrèze a plu au réalisateur qui signe ici son 5ème long métrage. Avec « pour l’honneur », Philippe Guillard retrouve un thème qui lui est cher le rugby et le film a un petit air du « fils à Jo ».

 

« Il y a une petite histoire de filiation (avec « le Fils à Jo) mais elle sert le propos, elle n’est pas indépendante de l’histoire principale qui est l’intégration des demandeurs d’asile.  Un des demandeurs d’asile prend la place du fils de l’entraîneur puisqu’il est meilleur ».

 

Un film qui fait écho à l’actualité.

 

Pour Olivier Marchal alias Marco Bianconi, personnage clef du film, « Pour l’honneur » est la meilleure réponse à tous ceux qui s’étonnent, s’inquiètent de l’installation de CADA (les centres de demandeurs d’asile) en milieu rural

 

«  Aller voir le film, c’est la réponse que j’ai à leur donner. Je pense que le cinéma est peut être un moyen d’apaiser les esprits. On ne pourra jamais lutter contre la haine qui est en certaines personnes; après le racisme, ce qu’on appelle le racisme ordinaire, la non acceptation de ce qui nous ne ressemble pas, je pense que par la lecture, le cinéma, on peut arriver à apaiser ce que je vais appeler un malentendu tragique ».

 

« Le film sert juste à raconter qu’on peut toujours trouver une belle solution pour vivre ensemble » ajoute Philippe Guillard, « le rugby en étant une dans ce film là ».