Il faut sauver le calvaire d’Aubazine !

À Aubazine, le calvaire est sur le point de faire peau neuve. C’est en tout cas le souhait de l’association HARPAU (histoire et archéologie au pays d’Aubazine) qui lance un appel à souscription.

Le calvaire situé au niveau du Saut de la Bergère, en amont du canal des moines a plus d’un siècle.  « Au moins 140 ans » estime Noël Tassin le président d’HARPAU. Il abrite une statue de Saint Étienne d’Obazine (le fondateur de l’abbaye) et une petite chapelle. Et aujourd’hui, dans les 2 cas, une rénovation s’impose :

« Alors la statue n’a plus de tête, plus d'avant bras. Elle a été faite en béton et il y a des fissures qui apparaissent dessus, donc on va soit la remplacer, soit refaire les parties manquantes. Il y a aussi des travaux à réaliser sur le bras horizontal de la croix, en bois classique et sur la toiture de la chapelle, c'est essentiel. On pourrait également renouveler le crépi intérieur de cette chapelle pour la rénover ».

« Ça fait partie de l'histoire, l'histoire du culte d'Étienne, l'histoire de l'attachement du pays d'Aubazine à ce site, à ce lieu »

Une future statue en béton, en polymère ou en calcaire

Si le site offre toujours le même magnifique point de vue, en revanche, ses attributs, la chapelle et la statue de Saint Etienne sont en piteux état. La statue a notamment été vandalisée, tant et si bien qu’Étienne n’a plus de tête. Il devient donc nécessaire de la réhabiliter et le président d’Harpau y travaille :

« Pour l'instant je vais faire plusieurs devis pour comparer suivant les techniques à utiliser, si par exemple on utilise la technique 3D ? En fait une énorme table, comme une imprimante 3D pour faire une statue en polymère. Le problème c'est que c’est une technologie un peu plus chère ».

« On peut aussi utiliser la technique plus classique des sculpteurs à partir d'un travail de modelage, de moulage et de sculptures qui pourraient se fixer sur la partie inférieure de la statue qui n’est pas endommagée. En fait il y a 3 options pour la future statue : polymère, béton ou calcaire ».

Le coût de la restauration est aujourd’hui évalué entre 7000 et 14 000 €, les dons doivent être réalisés auprès de l’association HARPAU, plus de renseignements auprès de la mairie d’Aubazine.