François Bayrou peut compter sur le soutien de sa ministre chargée de la ruralité

Elle était ce mardi 26 août en Corrèze et sera ce mercredi 25 dans le Cantal et...François Bayrou peut compter sur le soutien de sa ministre chargée de la ruralité. 2 visites de Françoise Gatel, réalisées dans le cadre de son tour de France de la ruralité.

« Ne peut-on pas se mettre d'accord sur le diagnostic et avoir une trajectoire pour redresser les finances ? »

Même si la ministre risque de faire les frais du vote de confiance au gouvernement, programmé dans 12 jours à l’Assemblée Nationale ; face à la dette de la France, Françoise Gatel appelle à la raison :

« Vous avez un Premier ministre qui hier (lundi) a eu un discours en disant, « Voilà, moi je vous informe, je vous explique que la réalité des choses aujourd'hui, c’est qu’on emprunte à un taux plus élevé que la Grèce et que notre pays est en danger ». Et si on tient notre pays, si on l'aime, si on veut le sauver, si on veut que nos enfants aient une promesse à venir, quel que soit l'endroit où ils habitent, ne peut-on pas se mettre d'accord sur le diagnostic et avoir une trajectoire pour redresser les finances ? Pour que demain, on ait cette capacité à réorienter nos politiques, à re-défendre nos idées ».

« Ce n’est ni le fait de François Bayrou ni celui du Président de la République. Cela fait 50 ans que dans ce pays de la fable de la Fontaine, on ne connaît qu'un personnage, c'est la Cigale. Très bien ! Sauf qu'aujourd'hui, ça n'est plus possible, donc faisons les Fourmis avec intelligence ».

Quid du 10 septembre ?

Ce vote de confiance au gouvernement par l’Assemblée programmé le 8 septembre, sera suivi 2 jours plus tard, par un mouvement social

Un appel au blocage du pays le 10 septembre a été lancé depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux ; une mobilisation aujourd’hui soutenue, par les forces de gauche...et là aussi Françoise Gatel, prévient : «  il faudrait faire attention à ne pas être trop en colère, sinon, on se réveille avec la gueule de bois » :

« Vous savez, on peut toujours avoir envie de casser la vaisselle, on la casse, ça fait du bien, en tout cas, on croit ça ... Puis après on fait quoi ? Moi c'est le jour d'après qui m'intéresse ! »

«  Depuis hier (lundi) vous avez vu le CAC 40 ? Comment à un moment l'économie se retrouve en instabilité, a peur ? Donc moi je pense qu'il ne faut pas crier au loup. Il faut dire qu’on n'est pas d'accord, qu’on veut que les efforts demandés soient des efforts, peut être plus juste. Mais si les uns et les autres, on n'est pas capable d'être ensemble et de se dire bon, là on a un passage très difficile...Quand la tempête est grosse, il faut avoir un cap...Alors, disons nous : aujourd'hui, on essaie de redresser pour que demain on ait justement la capacité à choisir nos politiques ».