Foot : les canonniers du Tulle FC au défi des Girondins !

Les amateurs corréziens de ballon rond sont chanceux ! L’affiche du 5e tour de la Coupe de France de Football se joue ce samedi 11 octobre, à Tulle, avec une opposition entre le Tulle FC et les Girondins de Bordeaux.

Club français phare des années 80-90, les girondins évoluent désormais, suite à des problèmes financiers, en Nationale 2. Mais le club au scapulaire garde de son aura, au moins 400 supporters des 2 kops (Ultra-Marine 87 et North Gate) seront du déplacement samedi en Corrèze.

Tulle : les gunners corréziens ?

Déjà, rappelons que si samedi soir, c’est bien le Tulle FC qui joue ce n’est pas pour autant le Tulle Football Club. « Contrairement à ce que beaucoup gens disent, c’est bien le Tulle Football Corrèze » explique Robert Novais, 19 ans de présidence du club avant de préciser « tout simplement parce que le département est partenaire du club depuis son origine ».

Cet autre TFC célébrera en 2027 son centième anniversaire et avec 567 licenciés, c’est tout simplement le plus important club du territoire limousin (Haute-Vienne/Corrèze/Creuse). Un club formateur, en témoigne les quelques stars qui ont fait leur début sur la pelouse de Pounot : « Pierre Laurent qui est toujours parrain du club, tout comme Laurent Kocielny ». L’ex défenseur international a d’ailleurs aussi évolué à Bordeaux, mais c’est aussi un ex gunner, alors quand on découvre le blason du Tulle FC, un canon, on se demande s’il s’agit d’un hommage à un enfant du club, Laurent Kocielny ?

« Aucun rapport avec Arsenal » coupe Robert Novais, « en fait c’est le canon de la manufacture d’armes de Tulle » avant de plaisanter « on verra si les canonniers de Tulle seront ou pas en action, samedi ».

« Une équipe joueuse, qui joue au ballon »

Alors justement, quel est le réel niveau des canonniers tullistes ? « C’est une équipe composée de jeunes et de joueurs plus expérimentés » explique Philippe Machado, le coach corrézien, « une équipe qui est capable de se transcender sur d’autres aspects aussi, donc c’est une équipe assez complète ».

« Après on n’est pas dupe non plus, on ne va pas vendre du rêve » sourit Philippe Machado, « on est conscient qu’il y a quand même, 2-3 classes d’écart ; Bordeaux sort en plus d’une belle performance à l’extérieur en championnat, avec des joueurs qui reviennent ; on sait que c’est un gros de N2 ».

Exploit possible ?

Le président Novais veut croire à la victoire : « on espère toujours, la coupe de France est surnommée « la coupe de tous les possibles (…) Pourquoi pas créer un exploit ? Ce serait un gros exploit, en revanche, je sais que nos joueurs et notre staff seront au maximum de leur possibilité. Quoi qu’il arrive, c’est déjà gagné pour nous ».

De son côté, Philippe Machado « espère (…) à partir du moment où on est engagé dans une compétition, l’idée c’est de passer ! (…) Nous on y croit et on va essayer de tout mettre en œuvre pour les embêter le plus longtemps possible ».