7 février 2024 à 17h03 par Stéphane Jacquemin

En Corrèze, la confédération paysanne toujours dans l’action.

À Tulle, ce mercredi, à la mi-journée, une trentaine de manifestants ont investi l’enseigne Intermarché pour contrôler l’origine des produits.

Gabriel Attal caricaturé par la Confédération Paysanne
Gabriel Attal caricaturé par la Confédération Paysanne
Crédit : Stéphane Jacquemin-TOTEM

La colère agricole avec, en Corrèze, le contre-pied de la Confédération Paysanne. Alors que les syndicats majoritaires ont appelé à un arrêt des blocages, la conf’ appelle, elle à une poursuite du mouvement.

 

Depuis la mi-journée, le syndicat tente de sensibiliser le public de manière festive avec un barbecue paysan, mais aussi de manière vindicative, une trentaine de militants ont investi l’enseigne Intermarché.

 

« On arrive à trouver des cerneaux de noix du Chili, alors que l’an dernier, les producteurs locaux ont subi une crise importante...C’est inadmissible » s’emporte le porte parole de la confédération paysanne en Corrèze, Jonathan Auzou. « On voit encore des produits qui sont hors-saison, de la courgette d’Espagne, de l’ail d’Espagne, des radis du Portugal...Enfin c’est la folie ! ».

 

 

Pour une poursuite du mouvement

 

« La Conf’ continue parce que clairement, les mesures annoncées par M. Attal ne vont pas résoudre le problème de revenu paysan et clairement j’encourage tous les paysans à se re-mobiliser parce que là, la réponse elle n’est pas claire, on n’aura toujours pas de revenu demain ».

 

« Premièrement, qu’on arrête d’acheter aux producteurs leurs produits en dessous de leur coût de revient et deuxième chose, des prix minimum d’entrée et on stoppe le libre-échange ».

La confédération Paysanne investit Intermarché à Tulle
Crédit : Stéphane Jacquemin-TOTEM