Publié : 23 juin 2025 à 8h09 par Fabien Taccard-Blanchin
Dexter, ces voitures avec radars embarqués débarquent dans le Tarn-et-Garonne
Dexter, pour « dispositif externalisé » débute le 2 juillet en Tarn-et-Garonne. Il s’agit de 2 à 3 voitures banalisées, conduites par des chauffeurs privés réalisant des parcours différents tous les jours, avec un radar embarqué. Le but est de lutter contre les excès de vitesse, responsables d’un tiers des accidents mortels dans le département.
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« L’Etat veut surtout réduire le nombre de mort ». Pour le préfet de Tarn-et-Garonne, Vincent Roberti, les radars fixes ont atteint leur limite. La solution contre les excès de vitesse passe donc par « Dexter », acronyme de « Dispositif Externalisé ».
« C’est un dispositif de radar embarqué dans des voitures anonymes, conduites par des conducteurs qui ne savent pas à quel moment le radar fonctionne ou ne fonctionne pas. Et leur seul objectif c’est de parcourir les routes du département, plus de 1.000km d’itinéraire, est de repérer les excès de vitesse et pouvoir sanctionner les excès de vitesse. Car un tiers des accidents mortels sont liés à une vitesse excessive ».
Il y aura au dès le 2 juillet, 2 à 3 véhicules Dexter, en circulation sur les routes du département. Ce sont les axes départementaux qui seront principalement empruntés par des chauffeurs privés, dont les itinéraires changeront tous les jours.
Concrètement, les personnes prises à défaut recevront, comme actuellement, un PVE (Procès Verbal Electronique), dont la tolérance est de 10km/h sur un axe limité en dessous de 100km/h, et de 10% pour ceux à plus de 100km/h.
2 À 3 VOITURES EN CIRCULATIONS TOUS LES JOURS, CONDUITES PAR DES CHAUFFEURS PRIVÉS
Si les chiffres de l’accidentologie et de la mortalité routière sont meilleurs que ceux des années précédentes dans le département, c’est aussi une tendance nationale qui se dessine. Pourtant, le Tarn-et-Garonne est le 6e département le plus meurtrier sur ses routes, avec 92 tués/million d’habitant, soit le double de la moyenne nationale.
L’alcool, les stupéfiants, et la vitesse donc, représentent chacun un tiers des facteurs de l’accidentologie. En 2024, 25 personnes ont perdu la vie sur les routes du département contre 24 en 2023.
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