Démission du conseil de surveillance des Cités Cantaliennes de l'Automne

Une démission collective, faute de candidature pour remplacer le départ de certains membres. Le tribunal d’instance sera bientôt sollicité par l’avocat de l’association pour la nomination d’un administrateur provisoire. Dans l’attente, le président reste en poste et le directeur financier gérera les affaires courantes. L’avenir est donc incertain pour la structure qui s’occupe de 12 Ehpad et 800 résidents. 500 salariés sont également à prendre en compte sur le département cantalien.

Avenir incertain

Nadine Carpi déléguée syndicat CFDT et Karine Fauque secrétaire CFDT santé sociaux Cantal partagent leur tristesse : "On avait conscience que ça ne pouvait pas durer éternellement sous ce format-là. On est inquiètes par rapport à l'avenir. On demandait une gouvernance plus sure et plus sereine pour avancer et gérer au mieux les problèmes de terrain. On a bien compris que le shéma associatif tel qu'il existait ne sera plus. Sous quelle forme, on en a aucune idée pour l'instant". Les deux syndicalistes se disent prêtent à mener les combats à venir.