Coup dur pour les éleveurs : un foyer de la maladie d’Aujeszky détecté

Tard ce jeudi soir, la préfecture de Tarn-et-Garonne a publié un communiqué précisant la présence de la maladie d’Aujeszky dans un élevage du département. Sans préciser lequel exactement, ni la commune, on sait juste qu’il s’agit d’un élevage porcin situé dans le Nord-Ouest du territoire.

Pour éviter tout risque de diffusion de ce virus, un arrêté de restriction des mouvements a été pris. Il concerne les suidés (porcs et sangliers) domestiques, qui ne peuvent quitter le département.

La préfecture demande l’application la plus stricte de ces mesures et la vigilance pour éviter la transmission de ce virus hautement contagieux, qui peut également toucher de façon accidentelle les carnivores (chiens, chats) et les ruminants (ovins, bovins…).

UN VIRUS AUTEMENT CONTAGIEUX

La maladie d’Aujeszky se transmet principalement par voie directe lors de contacts rapprochés, entre porcs ou sangliers infectés, mais aussi indirectement entre élevages par aérosols, ou via du matériel contaminé, par ingestion d’aliments à base de viande de porcs infectés.

En revanche la préfecture se veut rassurante, cette maladie virale n’est pas transmissible à l’homme. Pas plus que la consommation de viande d’animaux touchés.

Les signes cliniques évocateurs de la maladie :

• concernant les porcs reproducteurs : perte d’appétit, fièvre persistante, troubles de la reproduction (avortements en série, fœtus momifiés, morts-nés, retours en chaleur, retards ou absences de mises bas…) et troubles respiratoires
• concernant les porcelets en maternité ou en post sevrage : mortalité accrue avec fièvre et symptômes nerveux (démarche titubante, crises convulsives, tremblements, pédalages…)
• concernant les porcs charcutiers : perte d’appétit, fièvre persistante, troubles respiratoires (toux, symptômes respiratoires d’allure grippale..) et retards de croissance.

UN VIRUS NON TRANSMISSIBLE A L'HOMME

Pour les autres animaux, ce sont généralement des signes nerveux comme une démangeaisons démentielles, ou une forte fièvre. Avec un décès inexorable en 2 à 3 jours.

Raison pour laquelle toute suspicion doit faire l’objet d’une déclaration par l’éleveur ou son vétérinaire à la DDETSPP (Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations) de Tarn-et-Garonne.