Publié : 20 avril 2025 à 10h04 par Fabien Taccard-Blanchin

Baromètre vélo : faire entendre sa voix et peser sur les futurs choix d’infrastructure

Le baromètre vélo, lancé fin février se poursuit jusqu’au 2 juin. Les villes qualifiées apparaitront dans un classement national qui sera dévoilé courant septembre. L’objectif : peser dans le début en vue des élections municipales de 2026.

Le baromètre vélo dans le 82
Le baromètre vélo dans le 82
Crédit : FTB - TOTEM

 

C’est la 4e édition de ce baromètre lancé en 2017, et publié tous les 2 ans. Sauf en 2023, où l’impasse a été faite pour laisser champ libre à cette mouture 2025, avec en ligne de mire, les élections municipales. Son objectif principal et d’examiner le ressenti de la population sur l’aménagement cyclable. Mais en cette année, il y a aussi une visée politique.

« C’est vraiment pour essayer d’influencer les politiques cyclables des municipalités, les communautés de communes, par toutes les collectivités en charge de ce sujet » précise Didier Lacaze, président de Montavélo 82.

« Aujourd’hui on se rend compte en discutant, que les gens ne veulent pas faire de vélo, subissent la situation actuelle, surtout sur le Grand Montauban où on est sur le tout voiture. Nous on souhaite que le maximum de gens s’expriment et pèsent sur le débat public pour dire, on veut faire du vélo, on veut se déplacer à vélo, on veut essayer de laisser tomber la voiture. Donc effectivement c’est un des gros objectifs de cette enquête ».

 

DEJÀ PLUS DE REPONSES QU'EN 2021

Lancé par la FUB, la Fédération française des Usagères et Usagers de la Bicyclette, ce baromètre différencie 2 types de communes. Celles de plus de 5.000 habitants, pour lesquelles 50 participations au baromètre sont nécessaire à qualifier la ville pour le classement national. Et celle de moins de 5.000 habitants, où le seuil est fixé à 30 réponses.

Par rapport à 2021 et la dernière étude, il y a déjà plus de réponses à mi-chemin, dans le Tarn-et-Garonne (plus de 700 participations).

« Dans le département, à part Montauban et les autres grandes villes, on a du saupoudrement d’aménagement cyclable. On a quelques petits bouts par-ci par-là. Et l’essentiel du département c’est du rural, où le vélo n’a pas de place. Il y a quelque chose de très intéressant cependant dans le département, c’est le canal latéral à la Garonne, qui est une vraie voie verte. Et beaucoup de communauté de communes essaient de se raccorder à ce canal. On a le cas de Montech, assez symptomatique. Des pistes cyclables ont été faite en partant du canal pour aller au collège, et on se rend compte que les élèves vont au collège à vélo ».

 

Alors Didier Lacaze insiste, même ceux ne montant pas ou peu sur leur vélo, peuvent, voire doivent répondre à ce baromètre.

« C’est une des préconisations principales de la FUB, des gens qui ne font du vélo et qui aimeraient en faire, pourquoi ils n’en font pas. Surtout répondez au questionnaire. C’est anonyme, ça prend une dizaine de minutes ».