Publié : 7h59 par Stéphane Jacquemin avec FP

AESH : une mobilisation pour la reconnaissance en Corrèze

Hier mardi 16 décembre, la colère des AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap, s’est exprimée dans toute la France. Une journée nationale de mobilisation était organisée

Catherine Rehif-Lesterps & Florence Martel
Catherine Rehif-Lesterps & Florence Martel
Crédit : TOTEM

Ils réclament deux mesures essentielles : l’obtention du statut de catégorie B et un temps complet fixé à 24 heures d’accompagnement.

À Brive, Florence Martel, AESH au lycée Lavoisier et référente SNES-FSU en Corrèze, dénonce des conditions de travail précaires : « Nous sommes considérés comme des contractuels, alors que nous sommes la deuxième force de l’Éducation nationale après les enseignants. Nous devons souvent courir d’une école à l’autre, avec des emplois du temps qui changent sans cesse. Ce n’est bon ni pour nous, ni pour les élèves. »
Même constat à Allassac (Corrèze), où Catherine Rehif-Lesterps insiste sur la nécessité d’une reconnaissance professionnelle : « Nous voulons un vrai statut, une formation adaptée et la fin des temps partiels subis. Cela nous permettrait de mieux accompagner les enfants et d’assurer une continuité pédagogique. »
Les AESH sont aujourd’hui au cœur de l’école inclusive, mais leur rôle reste sous-évalué. Cette mobilisation vise à obtenir des droits en accord avec leurs responsabilités et à garantir un meilleur suivi pour les élèves en situation de handicap.