Publié : 19 août 2025 à 17h12 par Fabien Taccard-Blanchin
Adopte une poule : la proposition d’une asso pour sauver 2.000 volailles
L’association « Champs libres aux poules » propose 2.000 poules à l’adoption, ce samedi 23 aout, dans 4 départements : le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et le Gers. Des poules rousses de 18 mois, destinées à l’abattage après leur vie dans un élevage en plein air, pour pondre des œufs. Pour en adopter, la réservation est obligatoire.
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Elles ont une espérance de vie moyenne de 4 ou 5 ans, voire un peu plus lorsqu’elles sont chez des particuliers. Pourtant, à 18 mois, les poules rousses sont destinées à l’abattoir. Ces poules pondeuses deviennent moins productives passées 1 an et demi. Et donc moins rentables pour les éleveurs (environ 15% de baisse de production), avec en plus des œufs correspondant moins au calibre demandé.
C’est donc pour éviter ce funeste destin, que l’association « Champs libres aux poules », propose ces poules à l’adoption. Ce samedi 23 aout, ce sont 2.000 poules pondeuses d’un élevage plein air qui chercheront un nouveau toit. Pour cela, 7 sites sur 4 départements seront amenés à accueillir les animaux : le Tarn-et-Garonne (Montauban, Caussade) le Lot (Figeac, Labastide du Vert, Masclat) le Tarn (Saint-Christophe), et le Gers (Vic-Fezensac).
PAS UNE MACHINE À PONDRE
Des poules « relativement jeunes » comme le souligne Heïdi Carneau, fondatrice de l'association Champs libres aux poules : « elles sont très, très, très sympas. Ce sont des animaux qui s’apprivoisent très bien. Elles deviennent très rapidement familières, n’ont pas peur, et sont curieuses. On les trouve très chouettes comme animal de compagnie. Et c’est ce côté-là de la poule que l’on veut montrer aux gens. Ce n’est pas une machine à pondre, c’est vraiment un petit être sensible, très attachant, qui va vous faire rire ».
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Alors pour adopter, il faut s’inscrire au préalable sur le site de l’association. Tout d’abord pour simplifier la logistique des bénévoles, car 2.000 animaux à répartir sur 4 sites, c’est du boulot. Mais aussi pour signer une charte éthique « notre but c’est de leur sauver la vie » rappelle Heïdi. « Mais aussi de s’assurer que leur 2e vie sera une belle vie ».
Il faut également que les adoptants aient un espace protégé et suffisamment grand. Mais le plus important réside dans le nombre d’animal à adopter : 2 minimum, voire 3. « 2 si les gens en ont déjà, 3 s’ils n’en ont pas. On ne peut pas adopter une seule poule. La raison est simple, les poules sont des animaux sociaux, qui ont besoin d’avoir leurs congénères. Et lorsqu’on a déjà des poules, si on en adopte qu’une seule, elle va très probablement se transformer en souffre-douleur des anciennes ».
UN MINIMUM DE 2 POULES À ADOPTER
Enfin un don de 4 euros par poule est demandé couvrir les frais associés au sauvetage. Au-delà, la contribution aide à financer les équipements nécessaires à maintenir et développer les opérations de l’association.
Enfin pas de panique lorsque vous adopter les volailles : « multipliez les points d’eau et d’alimentation, quitte à jeter le grain au sol » conseille Heïdi. « Il faut surveiller et être un peu présent au début car il y aura des bagarres, c’est tout à fait normal. Les anciennes voient qu’il y a des intrus qui arrivent et prennent leur nourriture, ça ne leur plaît pas. Ça peut durer quelques semaines mais ça va rentrer dans l’ordre. Il faut surtout s’assurer que les nouvelles poules aient à manger ».
Sans oublier le moment du coucher également « comme ce sont des poules qui sortent d’élevage, elles n’ont pas l’habitude de dormir dans un poulailler. Donc pour les premières nuits il faudra aller les chercher et les mettre dans le poulailler. Une fois qu’elles l’auront fait 2-3 fois, ce sera acquis, c’est la routine. Mais c’est vraiment important pour leur sécurité, surtout vis-à-vis des prédateurs ». Il est donc primordial vous l’avez compris, d’avoir un poulailler fermé.
DES BÉNÉVOLES RECHERCHÉS
Pour fonctionner de manière optimale, l’association recherche des bénévoles, surtout autour des journées d’adoption « plus on est nombreux, plus on arrive à sauver de poules. Si vous êtes intéressés, pour participer à des sauvetages, n’hésitez pas à nous envoyer un message » lance la fondatrice de « Champs libres aux poules ». Enfin, si d’autres personnes sont présentes dans d’autres départements, il y a toujours quelque chose à faire selon Heïdi « on est présents sur une bonne partie de l’Occitanie. Mais rien ne nous empêche d’aller plus au Nord, plus à l’Est, plus au Sud ». Et de sauver plus que des poules : des oies par exemple. Des journées d’adoption sont d’ailleurs prévues au mois de septembre.
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