10 choses à savoir sur la nouvelle saison de Top 14

La saison 2025 - 2026 de Top 14 débute ce samedi 6 septembre. Promue après un parcours fou en phases finales la saison dernière, l'USM se déplace sur la pelouse du Stade français en ouverture de la journée (coup d'envoi à 13 heures). Le Castres olympique reçoit Pau à 17 heures. Enfin l'ASM aura le redoutable honneur de recevoir le champion en titre, le Stade toulousain, en clôture de la journée. La rencontre aura lieu ce dimanche à 21 h 05. Dix chiffres à connaître sur cette nouvelle saison.

15 
Champion de France en 1967, le promu Montauban n'est pas un novice en Top 14 qu'il a côtoyé de 2006 à 2010. Il lui a fallu 15 ans, dont plusieurs passés en Fédérale 1 (3ᵉ division à l'époque), avant de le retrouver cette saison.

 2 
Sur les 14 équipes engagées dans la compétition, deux n'ont encore jamais soulevé le Bouclier de Brennus : le Stade rochelais et Bordeaux-Bègles, titrés tous deux en Champions Cup, mais qui ont perdu quatre (La Rochelle en 2021 et 2023, l'UBB en 2024 et 2025) des cinq dernières finales de Top 14 à chaque fois face à Toulouse.

9 
Lancé il y a tout juste vingt ans, le Top 14 a sacré au total neuf équipes. Toulouse, triple tenant du titre, en a remporté huit à lui tout seul et devance un trio composé du Stade Français, Clermont et Castres (deux titres), puis cinq autres formations, Biarritz, Perpignan, Toulon, le Racing 92 et Montpellier (un titre). Cette année encore, les Toulousains font figure de favoris et sont cités comme candidats logiques à leur propre succession par les entraîneurs des autres équipes du championnat.

51,1 
Le nombre de points inscrits par match de Top 14 la saison passée, un record, notamment grâce à près de six essais par match. 9.602 points ont été marqués, avec une bonne contribution du Stade Toulousain, qui a battu le record pour une équipe lors d'une saison régulière : 891 points. Et la dernière finale de Top 14 a aussi été la plus prolifique de l'histoire (39-33 a.p. pour Toulouse contre l'Union Bordeaux-Bègles).

8 
Le Top 14 n'a jamais été aussi populaire que l'année dernière avec huit clubs qui ont battu leur record historique de fréquentation. La palme revient à Bordeaux-Bègles avec 32.864 spectateurs de moyenne à domicile. Les sept autres sont Bayonne, Castres, Clermont, Lyon, Pau, Perpignan et Vannes. En moyenne, 16.115 personnes ont assisté à chaque match de Top 14.

11 
À deux ans de la prochaine Coupe du monde, ils sont 11 internationaux français à avoir changé de club durant l'intersaison dont quatre piliers droit (Thomas Laclayat, Georges-Henri Colombe, Paul Mallez et Emerick Setiano), poste en souffrance en Bleu. Parmi les transfuges les plus capés, figurent le deuxième ligne Cameron Woki (33 sélections), l'ailier Teddy Thomas (28) et le demi de mêlée Nolann Le Garrec (14).

12 
Comme le nombre de recrues de Montpellier, club le plus actif en la matière à l'intersaison après trois années hors des phases finales (11e, 13e, 9e), autant d'avants que d'arrières. Parmi les recrues phares, le Gallois Adam Beard ou l'Écossais Ali Price.

4 
Il y aura au total deux doublons et deux faux-doublons cette saison pour les clubs pourvoyeurs d'internationaux. Les doublons sont prévus lors de la 10ᵉ journée avec France- Australie programmé le 22 novembre ainsi que lors de la 17e journée avec Pays de Galles- France le 15 février. Les faux-doublons, qui concernent uniquement les joueurs dits "premium"retenus avec les Bleus, ont été fixés au 1er novembre et au 31 janvier. A noter que les sélectionnés tricolores bénéficient d'une semaine de vacances après la tournée d'automne et une autre après le Tournoi des VI Nations.

19 
Le nombre de cartons rouges, synonymes d'expulsion directe, adressés la saison passée en Top 14. Le nombre pourrait diminuer avec l'apparition du carton orange, qui exclut un joueur mais permet à son équipe de le remplacer après 20 minutes.

34 
En millions d'euros, c'est le budget moyen d'un club de Top 14, en augmentation de plus de 45 % en 10 ans. Mais il existe de grandes disparités entre les clubs et notamment le petit poucet Montauban (13,8 millions d'euros), soit plus de 35 millions d'euros d'écart avec le Stade toulousain, plus gros budget encore cette saison.

(Avec AFP)