US Montauban : « Ça pique, mais il faut enchaîner » avant le derby face à Castres

Après la lourde défaite concédée à Clermont (84-31), l’US Montauban veut rapidement tourner la page. Avant de recevoir Castres ce samedi à Sapiac, le staff montalbanais appelle à la réaction, tout en reconnaissant les manques du week-end dernier. « Oui, ça fait mal. On avait bien préparé le match, mais Clermont a été très efficace chez lui. Nous, on a manqué cruellement d’efficacité, et à l’extérieur, quand tu n’es pas au niveau, ça se paye cash », reconnaît l’entraineur des avants montalbanais, Johan Snyman.

Une claque difficile à encaisser pour un groupe qui sortait pourtant d’une semaine studieuse. « On n’a pas été au niveau de ce qu’on attendait, surtout devant. Ça pique, mais il faut enchaîner. »

« ON NE VA PAS TOUT REMETTRE EN CAUSE »

Dans le staff, pas question de pointer les joueurs du doigt. « Moi, je commence toujours par me regarder en premier. Qu’est-ce qu’on a mal préparé ? Qu’est-ce qu’on peut mieux faire ? C’est dur pour tout le monde, mais il faut rester positif. On a une bonne cohésion dans le groupe, on travaille ensemble », abonde le Sud-Africain. Avec un effectif renouvelé entre les rencontres (12 changements pour le match en Auvergne) et un calendrier dense – onze matchs jusqu’à début novembre – l’USM doit jongler entre gestion des hommes et recherche de constance.

« Ce n’est pas qu’on veut changer l’équipe à chaque fois, mais il y a la fatigue, les petits bobos, les joueurs qui découvrent le Top 14… C’est un équilibre à trouver. On essaie d’être honnête avec tout le monde. »

UN DERBY À PART

Ce week-end, c’est un derby face au Castres Olympique qui attend les Sapiacains. Un rendez-vous forcément particulier. « Les derbys en France, c’est toujours spécial. On sait que Castres viendra avec des ambitions. À nous d’être prêts, de répondre dans le combat et de faire le mieux possible. » 

Le technicien insiste sur l’importance de retrouver l’ADN du club : « on ne sera jamais favori cette année, mais ce n’est pas grave. Notre force, c’est de ne jamais lâcher. Comme l’an dernier, on veut être reconnus pour ça. »

LE RETOUR DU PUBLIC, UNE FORCE

Malgré la défaite, le soutien du public a marqué le staff. « Franchement, j’ai été surpris par la positivité des supporters. Même après le match, ils étaient là, ils nous applaudissaient. Dans la ville aussi, tout le monde nous dit : “Ce n’est pas grave, on continue.” C’est exceptionnel. Peu d’équipes ont des supporters comme ça. »

Le retour à Sapiac doit justement servir de tremplin : « Perdre à la maison, c’est toujours compliqué. Mais chaque défaite doit nous apprendre quelque chose. Et surtout, il faut que ça s’arrête là. »

Le message est clair : réagir sans renier son identité.
« On sait que ce sera difficile, mais on doit retrouver ce qui fait notre force : l’engagement, la solidarité et l’envie de se battre jusqu’au bout. »

Lors du dernier rendez-vous à Sapiac, l’USM avait concédé un match nul (face à Montpellier, 22-22). Coïncidence, la dernière rencontre officielle entre l’USM et le CO dans la cuvette s’est également soldée par un nul (18-18, en 2009). L’occasion de dire à nouveau : « il faut que ça s’arrête là ».