Publié : 13 novembre 2025 à 19h00 par Baptiste Brouillet
Un père et son fils jugés pour des cambriolages en série
Mercredi 12 novembre à Rodez, deux hommes comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour pas moins de 67 vols commis chez des particuliers entre février 2024 et mars 2025. Ils dérobaient notamment des bijoux et étaient bien connus des services de police.
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Les cheveux courts, la tête baissée avec une doudoune légère sur les épaules. Quand on voit arriver les prévenus, la ressemblance entre le père et le fils est frappante. Les deux hommes sont aussi unis par les cambriolages, puisqu'ils comparaissent tous les deux pour les mêmes faits. Dans les 67 vols, plusieurs ont été commis dans le Cantal et le Puy-de-Dôme, mais aucun en Aveyron. Les protagonistes avaient déjà été condamnés en mars pour des faits similaires dans le département, c'est pour cela qu'ils étaient jugés à Rodez, ce mercredi.
Des techniques de vols bien rodées
Dès le début de l'audience, la présidente décrit le père comme "un voleur expérimenté". Il a d'ailleurs 35 mentions à son casier judiciaire et fait plus de 20 ans de prison durant sa vie. De l'autre côté, son fils a un casier moins garni, mais à 25 ans, il a déjà été condamné à plusieurs reprises. En un an et à travers de nombreux périples en France, ils ont volé pour plus de 100 000 euros de butins. "On est parti une heure pour aller chez le médecin et on a retrouvé la maison dans tous ses états", concède une des victimes, décrivant, "un gros travail de repérage". Les victimes sont la plupart du temps des personnes plutôt âgées et absentes de leur domicile. Les objets dérobés sont aussi souvent les mêmes. On retrouve par exemple des alliances, des objets de familles ou encore des montres de valeur.
Une audience agitée
Si le fils reconnaît l'ensemble des faits, il affirme que son père "n'a participé à aucun des cambriolages", en raison de ses problèmes de santé. Une justification qui ne paraît pas satisfaire ni le parquet ni les juges. Les deux prévenus ont alors du mal à garder leur calme et dans le public des insultes fusent entre la compagne du plus jeune et la fille d'une des victimes. Cette dernière est même obligée de changer de place dans la salle. Malgré tout l'audience se poursuit, mais le réquisitoire du procureur ne va pas arranger les choses. "Vous ne me ferez pas taire", s'exclame le représentant du parquet lorsque le plus âgé des prévenus lui coupe la parole. Le procureur menace même de faire "un incident d'audience" si cela venait à se reproduire. Et quand il requiert quatre ans de prison contre le fils et huit ans contre le père, les deux prévenus semblent pétrifiés et leur famille quitte la salle dans une colère noire.
Malgré les plaidoiries, seul le père voit sa peine allégée. Il est condamné à six ans et son fils quatre ans de prison ferme avec mandat de dépôt et l'obligation d'indemniser les victimes. Avant de s'en aller avec les forces de l'ordre, le plus âgé des deux condamnés n'a pas mâché ses mots avec le procureur en lui profanant des menaces et des insultes.
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