24 mars 2023 à 9h49 par Fanny Paul

Trouver un mode de garde, quelle galère !

Alors que la semaine de la petite enfance bat son plein, trouver une place d’accueil pour nos enfants est toujours un parcours du combattant !

TOTEM

Les professionnels manquent à l’appel et depuis 2013, on constate une baisse du nombre de demandes d’agrément d’assistante maternelle. Il y a là aussi un besoin de renouvellement des générations. Pour rendre le secteur attractif, cela passe par une meilleur revalorisation et un accompagnement des professionnelle pour Véronique Bassinot directrice de l’UDAF Canta.

On sait qu'il y a beaucoup de femmes, avec des niveaux de rémunération extrêmement bas, aussi bien dans les crèches qu'à domicile. Les orientations possibles sont malaisées pour le public. Côté collectivité, quand on a un poste d'auxiliaire en puériculture, d'aget dans une crèche, les possibilités d'évolutions sont un peu plus complexes.

Aujourd’hui, 40 % des enfants de moins de 3 ans n’ont aucune solution d’accueil, collectif ou individuel.

Le parcours de recherche de mode de garde pour les parents et loin d’être serein. L'Union nationale des Associations familiales qui défend l’idée d’un service public de la petite enfance.

Véronique Bassinot directrice de l’UDAF Cantal

Cela permettrait une évolution salariale, qualification, contrôle et surveillance et qui permettrait à chacun, privé ou public, ou à domicile que les règles sont les mêmes. Côté parents, c'est aussi avoir un reste à charge qui soit le même pour tous. Il faudrait de nouvelles solutions, pour que les parents ne soient plus directement un employeur, qui peut poser des difficultés, aussi bien du côté des parents que des assistantes maternelles.

De bonnes nouvelles sur le territoire de la châtaigneraie cantalienne par exemple : deux nouvelles crèches sont annoncées à Saint-Mamet, pour 20 enfants. Une autre à la micro-crèche de Laroquebrou pour 12 enfants. Elle est envisagée en face de la maison de retraite.