Publié : 7h54 par La rédaction

Train Paris-Clermont : Jean Castex promet un plan de régénération

La ligne SNCF Paris-Clermont-Ferrand, longue de près de 400 km, reste au cœur des préoccupations des usagers. Mercredi 17 décembre, Jean Castex, président de la SNCF, a réaffirmé son engagement pour la « régénération » de cet axe jugé vital pour l’Auvergne.

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Cette liaison, empruntée par 1,9 million de voyageurs chaque année, souffre de retards fréquents et de matériels vieillissants. Les voitures Corail, encore en service, sont régulièrement sujettes à des pannes, et les trajets dépassent souvent trois heures.
« La ligne Paris-Clermont est capitale pour ce territoire, pour ses habitants et son attractivité économique », martèle Jean Castex, après une rencontre avec des associations d’usagers et des élus locaux à Clermont-Ferrand. Il reconnaît des décennies de sous-investissements et promet de poursuivre le plan engagé.
Depuis 2018, 760 millions d’euros ont été investis. 700 millions supplémentaires sont programmés entre 2026 et 2031. Objectif : remplacer les rames Corail par 12 rames Oxygène, attendues entre le printemps et la fin 2027, après quatre ans de retard.
Les usagers saluent des efforts, comme le gel des tarifs annoncé pour 2026 sur Paris-Clermont et Paris-Limoges-Toulouse, mais restent prudents. « Nous demandions ce gel jusqu’en 2028 », nuance Stéphanie Picard, du collectif des usagers.
En avril dernier, des centaines de voyageurs avaient organisé les « trains de la colère » pour réclamer davantage d’investissements sur ces lignes jugées « sinistrées ». La dernière annonce d'un train Lyon-Bordeaux, qui passerait par l'Ile-de-France, et non pas par le massif central a fini de cristalliser la colère.
 
Avec AFP