Qui est Lucy Llinares, nouvelle directrice de cabinet du préfêt du Cantal ?

Lucy Llinares a pris ses fonctions lundi 12 octobre. Âgée de 40 ans, elle est mariée et maman de 2 enfants de 8 et 10 ans scolarisés à Aurillac. C’est son premier poste comme directrice de cabinet. Elle était auparavant secrétaire générale de la sous-préfecture de Cognac.

Lucy  Llinares   au micro Totem :

J’ai eu la chance   d'être secrétaire générale en sous-préfecture, le bras armé de la préfecture sur le territoire, J’ai pu traiter à la fois les sujets sécurité, tout ce qui est organisation de manifestations, établissements recevant du public, mais aussi gestion de crise parfois.

  Elle a eu plusieurs expériences professionnelles au sein du ministère de la transition écologique. Elle est passée par Paris, Nice, Montpellier et Clermont.

Une feuille de route autour des questions de sécurité !

  Il faut que la sécurité soit l'affaire de tous. C'est comme ça que ça fonctionne le mieux. A la fois, il y a une mobilisation des institutionnels, mais aussi au quotidien, des élus, des habitants, pour vraiment être le plus réactif collectivement lors de la survenance d'une crise. Ça demande forcément de l'anticipation. Ça demande aussi de la prévention, de la sensibilisation pour que ces sujets soient connus et appropriés. Mais il n’y a pas que de la prévention.

 Dans la sécurité, quand on parle notamment de sécurité routière par exemple , il y a une partie répressive qui est absolument nécessaire. C'est un sujet sur lequel la préfecture ne saurait pas du tout être tolérante et y a déjà depuis le début de l'année, 700 suspensions du permis de conduire. Et nous ne ferons aucune dérogation sur ces sujets qui sont vraiment trop importants. Chaque blessé ou chaque tué sur la route est un blessé ou un tué de trop. Nous œuvrerons collectivement pour que ça, que ça diminue.

Lutte contre les violences intrafamiliales

La prévention des violences intrafamiliales, c'est vraiment un sujet très large. C'est un sujet de société , il y a  un volet éducatif qui est fort....  Mais y a aussi la coordination de la gestion lorsque finalement, le geste survient quand le fait survient. Et là on est sur aussi la prise en charge des victimes, la prise en charge des auteurs pour éviter que les choses se reproduisent. On est sur la coordination des services, sur de la prévention et de la répression, donc c'est très large …Sur  plein de volets, y compris des volets judiciaires d'ailleurs, qui ne nous concernent pas directement mais qui sont gérés par Madame le procureur.

Premier ressenti sur le département du Cantal ?

D'abord, je trouve ça très beau. Le peu que j'ai eu l'occasion de parcourir, c'est très vert donc c'est très naturel. Déjà depuis mon appartement, je vois les montagnes donc ça c'est super. On a l'impression de respirer et ensuite ma 2e impression c'est d'être vraiment très bien accueillie. C'est l'ambiance. Une bonne ambiance à la fois au sein de la préfecture, dans les services, on sent beaucoup de sérénité et de maîtrise et à la fois à l'extérieur, entre les partenaires. Les gens se parlent beaucoup, on ne sent pas de méfiance ou de difficultés de communication. Et ça, je pense que ça va vraiment être un atout pour nous tous, pour moi en tant que directrice de cabinet, puisqu'on fait beaucoup de coordination, mais je pense aussi pour le territoire parce que plus les gens se parlent et plus les gens ont l'habitude de travailler ensemble dans le cadre des exercices par exemple, et plus après on va être efficace au moment de la survenance d'une crise réelle.

Le Cantal n’est pas une terre totalement inconnue pour la sous-préfète. Lors d'un poste à Clermont-Ferrand, elle a participé à une journée de convivialité dans le Cantal...   Avec  au programme : une découverte du Puy Mary, des bourioles et du choux farci !