Publié : 28 juin 2017 à 9h06 par La rédaction

L'avenir reste incertain pour les salariés de l'usine aveyronnaise de Bosch

Aveyron Un CCE extraordinnaire s'est tenu mardi à l'usine Bosch, suivi par une assemblée générale du personnel, en présence du président de Bosch France qui a répondu aux questions des salariés.

Logo haute définition

Toujours pas de réponses précises à l'usine Bosch de Rodez. Une assemblée générale du personnel s'est tenue mardi après-midi devant l'entrée de l'entreprise. Elle faisait suite au CCE extraordinaire qui s'était déroulé le matin.

C'est l’intersyndicale qui en était à l'initiative, les différents syndicats avaient en effet l'intention d'ouvrir une procédure d'alerte pour permettre une clarification quant à l'avenir du site aveyronnais. Ils cherchent à obtenir des réponses sur les orientations que veut donner le groupe Bosch pour son site ruthénois.

Flou sur les investissements

Depuis plusieurs mois, la direction du groupe reporte les investissements prévus, à savoir la transformation de lignes d'injecteurs 2.18 en 2.20 à l'horizon 2020. A l'issue des débats, c'est toujours le flou artistique comme le souligne Julien Rulh. Il est élu Sud au Comité d'Entreprise.

 

Cela fait en effet des mois maintenant que les ventes de véhicules diesel sont en décroissance. Des méventes qui affectent aussi les équipementiers comme Bosch.

Le Président de Bosch France Heiko Carrie a rencontré brièvement les salariés durant l'assemblé générale. Il a réaffirmé la priorité au diesel, point fort du savoir faire des employés, même si le groupe explore d'autres pistes industrielles.

Une poursuite de l'activité diesel qui ne rassure pourtant pas Rudi Martin, élu CGT au Comité d'entreprise.

 

Photo : TOTEM/Stéphane David