Publié : 20 mars 2025 à 7h45 par Stéphane Jacquemin

Que pense t-on du loup... Au marché de Tulle ?

Ce mercredi, à Tulle, manifestants pro-loup et éleveurs se sont opposés dans une double manifestation, autour du maintien du loup en Corrèze. À quelques centaines de mètres, se tenait, le marché.

Marché de Tulle
On a cherché...le loup, au marché de la gare
Crédit : SJ ©2025 Totem

 

Le loup a t-il sa place en Corrèze ? Le débat est relancé et les oppositions vives et affirmées. Ce mercredi 19 mars, une double manifestation à Tulle, a réuni à l’appel de l’association One Voice, une cinquantaine de défenseurs loups. Ils étaient tout autant d’éleveurs à répondre à l’invitation de la FDSEA et des JA. En marge de cette double manifestation, nous sommes allés au marché de Tulle, vous demander votre point de vue.

 

 

« On n’a que le tirer...Et on n’en parle plus »

 

Claude a un avis bien tranché : « Ça fait des centaines d'années qu’on n'en a plus, des loups, alors je ne vois pas pourquoi ils viennent maintenant, nous faire chier avec ces 2 loups, qui traînent par là. Et ben donc on n’a qu’à les tirer et puis on n’ en parle plus ».

Martine a de la famille sur le plateau de Millevaches, où ont été identifiés les 2 loups : « ils ont quand même fait pas mal de mal, là-haut, ils ont tué des brebis, alors il ne faudrait pas que ça continue, faudrait bien faire quelque chose quand même »

Même tonalité pour Michel, même s’il explique qu’il aime bien les loups et les animaux en général, il ajoute : « je pense que les éleveurs n'ont pas besoin de ça aujourd'hui (…) Les loups doivent rester dans des parcs , il y a des endroits faits pour ça et c’est très bien ».

 

« Les loups ont le droit de vivre »

 

Didier avoue qu’il n’est « pas forcément pro-loups » mais ajoute « ils ont le droit de vivre comme tout le monde. Il faut juste réguler les naissances ».

Carmen abonde : « je suis pour la préservation de l’espèce, on doit trouver des moyens pour aider les agriculteurs à se protéger, à lutter contre ce qu’ils considèrent, à juste titre, comme un fléau, mais on ne doit pas exterminer une espèce, quelle qu’elle soit ».